Algérie


On a douté des chiffres officiels, par manque de confiance envers ses gouvernants, on a contesté la gestion de la pandémie et la sincérité des pouvoirs publics sur le nombre de décès.C'était hier, et ce qui est sûr aujourd'hui est que la situation s'est compliquée, particulièrement à Alger où les unités Covid des hôpitaux sont saturées au point où après avoir renvoyé chez eux les nombreux malades qui affluent avec un traitement de base, antibiotique, chloroquine et invocation de l'Etre unique, pour les complications respiratoires, c'est à la charge du patient de se procurer un extracteur d'oxygène afin de respirer à domicile, alors que jusqu'à récemment, une saturation en oxygène d'un malade à 95% donnait obligatoirement lieu à une hospitalisation d'urgence.
De l'oxygène ' Il n'y en a plus et il faut savoir que les extracteurs d'oxygène dans le privé, ce que l'on appelle les concentrateurs, ne sont pas donnés, un 8 litres coûte aux alentours de 130 000 da, un 5 litres 100 000 da et quant aux bouteilles que l'on utilise dans les petits respirateurs portables, il faut aux dernières procédures connues une autorisation du ministère de la Défense pour pouvoir en acheter une dans les rares usines qui en produisent. C'est donc encore une question d'autorisation en haut lieu et d'oxygène du ciel, ce même élément élémentaire qu'en politique le gouvernement refuse encore de donner à la société et au niveau médical qui manque cruellement aux malades.
Que faire ' Aspirer de l'air, qui contient 21% d'oxygène, et trouver comment rejeter les 78% d'azote, un gaz irrespirable utilisé notamment comme pesticide, afin de les déposer aux portes de la Présidence des fois que quelque chose d'intéressant pourrait pousser dans son jardin. Aux dernières nouvelles d'ailleurs, la Présidence serait elle-même touchée par le virus, entré par effraction par un vendeur de cachir. La Présidence possède évidemment de l'oxygène de secours. Mais a-t-elle prévu une issue de secours, si l'histoire tourne mal '
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