Algérie

« Nul ne peut dicter aux médias le contenu de l'information »



« Nul ne peut dicter aux médias le contenu de l'information »
Dans le cadre de son cycle de formation au profit des professionnels de la presse, le ministère de la Communication a invité, hier, la présidente du Conseil de presse du Québec (Canada), Paule Beaugrand-Champagne, pour animer une conférence sous le thème « Le Conseil de presse du Québec : 40 ans de déontologie appliquée ». Mme Paule Beaugrand-Champagne est spécialiste et consultante en information et journalisme, membre des conseils d'administration de TV5 Québec-Canada et du Centre d'études sur les médias. Elle est également éditrice retraitée du plus important magazine de langue française au Canada, L'actualité. Après l'allocution du ministre de la Communication, Hamid Grine, dans laquelle il a mis en exergue l'importance de la formation et de la déontologie dans la presse, en présence de l'ambassadrice du Canada à Alger, Paule Beaugrand-Champagne a fait un exposé détaillé de la situation de la presse au Québec. Elle a indiqué que cette province francophone compte 14 publications quotidiennes et 168 hebdomadaires. La radio au Québec dispose de 194 stations (68 privées et 128 publiques). Il existe également 144 chaînes de télévision. Elle a également abordé la mission du Conseil de presse du Québec (CPQ). « Le CPQ a été fondé en 1973 par des journalistes et des patrons de presse. C'est un tribunal d'honneur privé dont le rôle est de réceptionner les plaintes des citoyens concernant les informations écrites ou diffusées à la radio ou à la télévision. Les plaintes sont jugées recevables en fonction du code de déontologie journalistique du CPQ ; elles sont étudiées par un comité des plaintes qui décide s'il y a lieu ou non de porter un blâme public à l'endroit du journaliste et/ou du média concerné », a-t-elle indiqué, signalant à titre d'exemple que « 176 plaintes ont été déposées en 2014 dont 74 ont été jugées recevables. » A la question de savoir quel regard porte le CPQ sur la représentativité des différentes communautés ethniques du Québec dans la presse, la conférencière a trouvé cette interrogation pertinente. « Je crois que c'est plus qu'une plainte et un débat, c'est une étude intéressante qui concerne la presse et la réalité autochtone », a-t-elle affirmé. Elle a également, au cours de son intervention, abordé d'autres sujets telle la publicité masquée pour influer sur la presse.




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