Nuit Blanche

La sixième édition de la nuit blanche a attiré, cette année encore, une grosse foule à Oran.Sur initiative de l'Institut Français, en partenariat avec différentes associations locales, l'évènement a drainé des centaines de noctambules qui sont sortis pour apprécier les différents spectacles proposés. Cela dit, beaucoup ont été pour le moins déçus de devoir rentrer dans leurs pénates dès l'avènement de minuit. «Moi qui croyais que la fête allait se poursuivre jusqu'au petit matin, je suis retourné bredouille chez moi à minuit !» nous dira un participant avant de glisser un joli jeu de mots : «A vrai dire, il ne s'était pas agi de nuit blanche, mais de mi-nuit blanche». N'empêche, le public était au rendez-vous et a apprécié les différentes manifestations.Le coup d'envoi a eu lieu dès 18h, dans l'usine désaffectée sise à l'arrière de l'Institut Français. Un groupe de jazz égayait joliment l'ambiance tandis que sur les murs étaient placardées de différentes œuvres artistiques cosmopolites. A la rue Latrèche au quartier Miramar où se trouve le siège de différentes associations, la façade était joliment repeinte de couleurs chatoyantes par des artistes en herbe. A l'association Bel Horizon, une projection par data show de la randonnée de l'année dernière a été proposée au public.Au Petit Lecteur, c'était, comme à l'accoutumée, un festival du conte, tandis qu'à la galerie Civ-'il, le public avait droit à une belle exposition de l'artiste peintre Othmane Mersali. Place, par la suite, au square Port Saïd et au Front de mer d'être investis par les noctambules avant que ces derniers ne se dirigent vers la promenade de Léthang et Sidi El Houari. C'était bien cela qu'il y avait de positif dans cette manifestation : voir des espaces vivre en nocturne alors qu'habituellement, ils sont désertés dès la tombée de la nuit.