Algérie

Nucléaire : Téhéran met la barre haut



Nucléaire : Téhéran met la barre haut
Même si le haut responsable iranien s'entoure de toutes les précautions d'usage, le bras de fer est relancé de plus belle avec l'Occident Le chef de la diplomatie par intérim et responsable de  l'Organisation iranienne de l'énergie atomique  (OIEA) a mis fin à  toutes les supputations. Dans une déclaration reprise par l'agence de presse Fars, Ali Akbar Salehi qui est également l'un des vice-présidents, a confirmé que désormais l'Iran est capable de fabriquer ses propres «barres» de combustible, requises pour les réacteurs nucléaires. Même si le haut responsable iranien s'entoure de toutes les précautions d'usage pour affirmer qu'il n'y a «ni exégération, ni tromperie» dans le programme nucléaire à  usage pacifique, le bras de fer est relancé de plus belle avec l'Occident édictant une série de sanctions contraignantes  et convaincu que cet enrichissement peut rapprocher Téhéran des niveaux requis pour fabriquer des matériaux fissibles entrant dans la fabrication d'une bombe nucléaire. A 15 jours de la reprise des négociations prévues le 20 janvier à  Istanbul, le défi iranien, enrobé d'une volonté d'ouverture sur certains pays et alliés invités à  visiter les installations nucléaires, comble un déficit que le recours à  la voie diplomatique n'a pu satisfaire.L'issue malheureuse de l'initiative turco-brésilienne, reprenant pourtant les propositions formulées par l'Occident, légitime la recherche de la «solution interne» matérialisée par la construction de l'usine d'Ispahan spécialisée dans la production de l'uranium enrichi à  20%. Ce qui a fait dire à  Salehi que  la politique de l'Occident à  l'égard de son pays avait permis ces «réalisations» dans le domaine du nucléaire, y compris la  fabrication de barres.  Il a ajouté qu' «avec l'achèvement de cette unité à  Ispahan, nous sommes parmi les rares pays à  pouvoir fabriquer des plaques et des barres de combustible».Le processus d'enrichissement, dénié par les puissances occidentales mettant en doute les capacités technologiques de l'Iran, se renforce par la mise en service, d'ici cinq ans, d'un réacteur de recherche de 20 MGW, plus puissant que celui de Téhéran (5 MGW), pour produire des radio-isotopes, et le lancement d'une nouvelle usine d'enrichissement à  Fordo (sud-ouest). Fort de son droit au développement technologique, l'Iran met la barre très haut.


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