Nucléaire civil

Des atomistes russes à Alger en mars Une délégation d’atomistes russes est attendue en mars prochain en Algérie. On ne sait si cette visite de travail est le fruit du dégel entre Alger et Moscou, après la visite de Bouteflika en Russie, ou si elle est prévue de longue date. Toujours est-il, cette délégation aura pour mission de prospecter les voies de la coopération dans la formation d’un personnel spécialisé dans le cadre du programme nucléaire civil que compte lancer l’Algérie dès cette année. L’Algérie a besoin de spécialistes hautement qualifiés pour la construction de centrales nucléaires, a déclaré récemment au Caire le ministre de l’Energie et des Mines. La formation de spécialistes atomistes est la première étape d’un programme destiné à créer l’énergie nucléaire civile en Algérie, a-t-il souligné. «Notre pays a besoin d’atomistes pour réaliser des projets dans le domaine du nucléaire civil», a indiqué le ministre. Selon lui, la formation des cadres pour la construction de centrales nucléaires «est un objectif prioritaire pour les années qui viennent». Cette tâche importante implique une assistance des grandes puissances nucléaires ayant une riche expérience en la matière, a-t-il expliqué. A l’heure actuelle, une loi sur le nucléaire est en préparation et devrait être soumise sous peu à l’examen du gouvernement et du Parlement. En 2006, Alger a entamé sa coopération avec l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA) pour mettre sur pied son programme nucléaire destiné à la construction de plusieurs centrales. L’Algérie, qui possède actuellement deux réacteurs expérimentaux de faible puissance, est considérée comme l’un des pays les plus prometteurs dans le domaine du développement de l’énergie nucléaire en Afrique. F.K.