Algérie

Nouvelles têtes, nouvelle stratégie '



Après le réaménagement opéré par le Conseil constitutionnel rendu public jeudi dernier, stipulant la non-recevabilité de certains recours au nombre de 47 émis par des candidats ou des partis politiques contestant le résultat des élections législatives du 10 mai, et l'annonce de la perte de 13 sièges par le parti du FLN au profit du FFS, du Parti des travailleurs, du Front pour la justice et la démocratie (FJD) et du Mouvement populaire algérien d'Amara Benyounès, puis le limogeage par le président de la République des ministres élus députés, qui ont omis de déposer leurs démissions du gouvernement, ce samedi 29 mai a été réservé à l'ouverture de la séance plénière de l'APN consacrant l'installation des nouveaux députés issus des élections législatives du 10 mai 2012.
Cette séance d'ouverture de la nouvelle législature a été présidée par Mohamed Larbi Ould Khalifa en sa qualité de doyen des députés. Au cours de cette cérémonie, il a été assisté par deux des plus jeunes députés que compte l'actuelle Assemblée, en l'occurrence Hocine Maaloun et Assia Kenane. Selon la procédure protocolaire, il a été procédé à l'appel nominatif des députés, selon la liste présentée bien entendu par le Conseil constitutionnel. La commission de validation des mandats des nouveaux députés a été également installée. Elle est composée de 20 députés représentant les partis politiques constitutionnellement, habilités à former des groupes parlementaires. L'après-midi de cette journée a consacré le doyen des députés Mohamed Larbi Ould Khalifa (FLN tête de liste à Alger) comme président de l'APN, après un vote à main levée. A noter que cette journée a été marquée par le retrait des députés de l'Alliance verte s'inscrivant ainsi dans l'opposition comme il était prévu après leur cinglante défaite aux législatives. Cette démarcation, si elle revêt un caractère démocratique que respectent les Algériens, pose néanmoins problème, comme le souligne avec pertinence la représentante du l'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS), Mme Chafia Mentalechetm, qui a jugé ce retrait «scandaleux», déclarant à l'APS «qu'il est inacceptable de bénéficier des avantages liés au mandat de député sans siéger au Parlement», et qualifiant ce comportement de «manque de respect pour les électeurs et les institutions algériennes». La représentante de l'UFDS a appelé les partis de l'Alliance verte à «participer à la construction du pays, au lieu de rester dans une critique négative».




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