Nouvelles technologies, web, messageries' : Moins de 10% des PME à la page

«Mondialisation et nouvelles techniques managériales  au sein de l'entreprise algérienne», c'est le thème de débat retenu par le Forum d'El Moudjahid, hier, et qui a été animé par deux experts, un responsable de la formation et un chargé de conseil pour l'entreprise.M. Hadj Kouider Brahim, un jeune cadre algérien du Canada et qui vient d'installer son entreprise de conseil en Algérie (CAP), spécialisée dans les solutions de technologies de l'information, a résumé les outils que doit mettre en place l'entreprise pour s'adapter à  la mondialisation. Pour lui, l'entreprise doit d'abord se concentrer sur son activité essentielle, la recherche-développement et la communication et «proposer le reste à  la sous-traitance», c'est une condition pour acquérir «flexibilité et souplesse». De son côté, le PDG de l'INPED (Institut national de la productivité et du développement industriel) compare l'entreprise à  «un navire qui doit arriver à  bon port malgré les aléas». L'environnement de l'entreprise, dit-il «Â réserve beaucoup de surprises». Le PDG de l'INPED insiste cependant sur le volet formation managériale. A ce titre, durant le premier trimestre de l'année en cours, une formation au management exécutif va àªtre lancée par cet institut avec le concours d'un partenaire étranger. Les deux parties viennent d'ailleurs de décider de créer l'Ecole de formation au management exécutif (EMEX). Les invités du Forum sont d'accord aussi pour dire que les TIC  sont un atout pour l'entreprise. C'est ce que dit M. Hadj Kouider dont la vocation est d'assister les entreprises à  intégrer les nouvelles technologies, le web, les messageries… Il y a beaucoup d'informations mais il savoir «Â utiliser l'info utile » précise-t-il Mais force est de constater que «Â  moins de 15 %  de PME algérienne y ont recours » relève t-il. Elles sont «Â entre 5 et 10 % seulement à  le faire ». Toutefois, ceux  qui le font «Â réussissent le mieux ». Les TIC  assurent «Â un retour sur investissement colossal pour les PME » reconnaît  de son côté le PDG  de l'INPED.Et puisque le débat a porté beaucoup plus sur le management, les intervenants  ont souligné -au-delà de l'abrogation de la pénalisation de l'acte de gestion qu'il faut maintenant  penser à  débarrasser le managers de certains rigidités qui existent encore «Â dans le code de commerce, le code de marchés publics » et surtout leur appliquer «Â un système de rémunération fonction des résultats. »