Algérie

Nouvelles technologies pétrolières et conférences en débat à Hassi Messaoud : Les certificats d'origine et de conformité ne sont plus exigés par la BNA



De notre envoyé spécial à Hassi Messaoud
Meziane Atmani

Le salon international Hassi Messaoud de fournisseurs de produits et services pétroliers et gaziers (SIHMFPS) qui a entamé, hier, son deuxième jour a été rehaussé par l'organisation d'un cycle de conférences portant essentiellement sur les nouvelles technologies pétrolières et les relations de partenariats.
L'organisateur, Petroleum Industry Communication, a permis la tenue de travaux d'ateliers au cours desquels des chefs d'entreprises et des experts ont présenté les nouvelles technologies pétrolières. A propos des communications, les thèmes programmés portent notamment sur les modalités réglementaires d'importation de l'étranger vers l'Algérie et les assurances des produits industriels ainsi que les partenariats, investissements et finances pour aujourd'hui ; alors qu'une autre conférence sur les IT et Telecoms est prévue pour demain. L'expert français, M Chaillou François a souligné dans sa communication des différentes étapes en termes de documents et procédures douanières avant que la marchandise n'arrive au port d'Alger ; tout en indiquant l'intérêt de suppression en 2011 de la lettre de crédit comme mode de paiement pour certains produits classés stratégiques. Ainsi il y a des aménagements apportés dans l'opération du crédit documentaire par une note de la banque d'Algérie du 31 mars 2011 pour faciliter la tache aux importateurs. Les certificats d'origine et de contrôle de qualité ne sont plus exigés, dit-il, pour l'importateur pour domicilier pour facture bancaire. Selon lui la banque d'Algérie est revenue à une pratique conforme aux règlements du commerce international avec la suppression de l'exigence d'un certificat d'origine. " Le certificat de contrôle de la qualité est un document qui fait actuellement débats " a-t-il souligné. Mais les documents sont exigés par le ministère de commerce pour toute marchandise destinée pour le marché algérien. " Tous les produits vendus en l'état sont soumis au contrôle du ministère de commerce qui demande un certain nombre de documents comme la facture et certificat de conformité " ce qui explique le cheminement documentaire de la marchandise. Le certificat de conformité est exigé par le ministère de commerce dans la mesure où l'importateur algérien n'est pas toujours en contact avec le fabricant direct mais un fournisseur. " Ce dernier, peut lui envoyer le certificat de conformité ou non pour des considérations qui le regardent " a-t-il souligné. En substitution, il peut fournir, selon l'expert, un certificat de contrôle de qualité émis par un organisme tiers. " C'est un document qui permet la substitution au certificat de conformité délivré par le fabricant " a-t-il ajouté. Mais il est fort intéressant que ces documents toujours exigés par le ministère de commerce permettent la protection des consommateurs algériens en termes de la qualité des produits qui sont importés par des importateurs qui ne sont pas trop regardants sur la question


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