Algérie

Nouvelles sanctions de l'UE



Dans la région de Homs, principal foyer de contestation à 160 km au nord de Damas, neuf civils ont été tués par les forces de sécurité, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). A Bruxelles, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a annoncé que «compte tenu de la poursuite de la campagne brutale du régime syrien contre sa propre population, l’Union européenne a décidé d’adopter des sanctions supplémentaires». Ce septième train de sanctions contre le régime du président Al Assad interdit notamment d’investir dans le secteur pétrolier, vital pour l’économie du pays, et d’alimenter la banque centrale en pièces et billets. La Suisse a également durci ses sanctions contre Damas, interdisant l’importation, l’achat et le transport de pétrole et de produits pétroliers syriens. L’impact de ces restrictions commence d’ailleurs à se faire sentir alors que le ministre syrien de l’Economie et du Commerce a annoncé, hier, suspendre l’importation de voitures et de produits de luxe pour «sauvegarder les réserves en devises» de la Syrie. Selon l’ONU, la répression a fait plus de 2700 morts depuis le début du mouvement à la mi-mars et selon l’OSDH, 15 000 personnes sont actuellement détenues. Plus de 3700 Syriens ont été enregistrés comme réfugiés auprès des Nations unies dans le nord du Liban depuis mars, au moment où le régime de Bachar Al Assad poursuit sa répression brutale du mouvement contestataire à travers le pays. Selon le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR), près de 900 d’entre eux sont âgés entre 4 et 17 ans et doivent être inscrits à l’école avant le début de l’année scolaire la semaine prochaine dans les écoles publiques du Liban. «Le ministère libanais de l’Education a accepté que les enfants syriens déplacés soient inscrits dans les écoles publiques, et le HCR assurera la scolarité», affirme, à l’AFP, Jean-Paul Cavalieri, le représentant adjoint de l’organisation au Liban. Mais pour les réfugiés, le problème va au-delà des formalités.


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