Algérie

Nouvelles manifestations dans une dizaine de wilayas



Nouvelles manifestations dans une dizaine de wilayas
Le mouvement Barakat veut franchir une étape en mettant en place une organisation à l'échelle nationale.Hier, les membres du collectif se sont réunis pour élaborer une plate-forme et doter le mouvement d'une organisation qui comprendra une trentaine de membres, car si le collectif est parvenu à mobiliser à Alger contre un 4e mandat du président Bouteflika et se donner une visibilité internationale grâce à la diffusion de ses actions sur les réseaux sociaux, il pâtit de son absence dans le reste du pays. Ce qui fait dire à certains que le collectif n'est pas représentatif et qu'il n'est que l'émanation d'un petit groupe d'Algérois. «Ce sont des accusations qui ne tiennent pas la route, explique Sid Ali Kouider, l'un des membres de Barakat. Le mouvement est spontané, qui a été créé dans un café en réaction au risque que le pays encourt avec la candidature de Bouteflika. Nous avons toujours eu des soutiens provenant de toutes les wilayas.»Pour les initiateurs, il était donc urgent de passer à une autre phase. Il leur fallait mettre en place une organisation en la dotant de structures et de rédiger le texte fondateur du mouvement qui devrait être finalisé et adopter dans le courant de cette semaine. «Si nous sommes visibles, nous ne sommes pas encore lisibles», résumait ainsi un membre du collectif. Le mouvement, qui rejette toute récupération politique, a programmé une nouvelle action de protestation qui devrait avoir lieu vers la mi-mars. Cette nouvelle manifestation touchera une dizaine de wilayas et permettra au mouvement de mesurer l'adhésion de la population à sa démarche. Il avait organisé jeudi dernier une manifestation devant la Fac centrale, en plein centre d'Alger. Elle avait été dispersée par les forces de l'ordre qui avaient procédé à de très nombreuses interpellations.Le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel, a justifié ces arrestations en précisant à l'APS : «Il fallait que les forces de l'ordre fassent leur travail pour disperser le rassemblement qui n'était pas autorisé.» Et d'ajouter qu'«aucune violence n'a été exercée contre les personnes interpellées. Tout le monde a été libéré. Elles ont eu droit, avant d'être relâchées, à un examen médical et à l'utilisation du téléphone, dispositions prévues dans le code de procédure pénale».




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