Algérie

Nouvelles instructions et dégel de certains projets



Il était attendu en automne et il est venu en hiver. Necib le ministre des Ressources en eau est considéré comme l'homme de parole et est toujours le bienvenu dans toutes les wilayas. Chez les gens de la steppe, il est porteur de bon augure.Là où il passe, la pluie, signe de vie, tombe. Ils vont même un peu loin lorsqu'il est revenu aux mannes du ministère, malgré l'assèchement et l'évaporation des barrages. La pluie a humecté, ensuite mouillé et érodant les flancs de montagnes, les barrages et retenues collinaires ont commencé a se combler. C'est en ces termes que sont jugés les faits et gestes de Si el Hocine Necib. Lors de ses deux jours de visite de travail et d'inspection à Djelfa, il s'est longuement entretenu avec les responsables du secteur, les responsables locaux et avec la population. Il a annoncé des mesures en ramenant avec lui des enveloppes financières. Il a annoncé le dégel de certains projets. Plus de vingt-quatre milliards de centimes pour réhabiliter certains forages qui ont commencé à débiter de moins en moins. Au nord de la wilaya, soit au niveau des dix grandes communes, Aïn Ouessara en tête, sont concernées par cette mesure. Le point focal du ministre lors de sa visite est la distribution de l'eau surtout au niveau du chef-lieu de wilaya. Il l'a exprimé avec amertume et a donné des ordres fermes pour qu'au mois de Ramadhan, l'eau devra couler dans les robinets. Il est impensable, soulignera-t-il, que ce qui est pompé et injecté dans les réservoirs dépasse de loin la norme nationale et qu'à la fin, l'eau n'est distribuée qu'une fois tous les trois voire quatre jours. En fait les réseaux d'adduction en eau potable de la ville de Djelfa dont l'étude a été lancée durant les années 2010 et les chantiers lancés vers fin 2012. Le marché a été attribué à une seule entreprise qui a connue beaucoup de déboires. Tous les activistes et ceux de la société civile ont été, d'une manière ou d'une autre, montés ou remontés pour discréditer l'entreprise chargée de la réalisation. C'est pour dire que cette société civile ne doit en aucun cas être condamnée mais ce sont ceux qui la soudoient ou qui la mobilisent qui sont responsables des retards causés pour Djelfa. Aujourd'hui, les deux entrepreneurs locaux qui ont pris les marchés de la deuxième tranche vont-ils être dénoncés ou bien les pompiers pyromanes cessent de mettre le feu. Ils sont nés chez nous, devrons-nous leur faire confiance ' En dehors de ces rappels ô combien nécessaires, on se doit de revenir à la visite ministérielle. Necib, et dès son retour au ministère des Ressources en eau a tout fait pour convaincre les hautes autorités de dégeler les projets ayant trait à l'eau qu'elle soit potable ou souillée. Lors de sa visite de travail et d'inspection à Djelfa ce sont les châteaux d'eaux ou en termes techniques «des réservoirs d'eau» dont les travaux ont été relancés juste après le retour de Necib. Il y a eu quatre chantiers ou points de visites qui ont trait aux réservoirs d'eau potable. Il est question aussi du renforcement des capacités des ressources en eau à partir des champs captant et du transfert vers la nouvelle station de pompage d'Oued S'dar à partir du champ captant de Dezaira. Elles sont inscrites sous l'intitulé de travaux neufs 2018 sous la responsabilité de la direction des Ressources en eau. Les deux tranches de la réhabilitation des réseaux d'AEP de la ville de Djelfa, dont la première est en cours de réalisation et la seconde en voie de lancement, à la charge de l'Algérienne des Eaux (ADE). Ce que l'on n'a pas bien saisi, c'est lorsque le député Brahimi du parti HMS avait interpellé le ministre des Ressources en eau sur les stations d'épuration. On ne pouvait pas bien saisir sa question mais nous nous en tenons à la réponse du ministre en inspection. «Je suis conscient de ce phénomène désastreux car voyez-vous, j'ai peur pour les nappes qui seront irréversiblement polluées en cas de maintien de l'épandage des eaux usées. On est conscient du danger d'ailleurs pour quatre villes : Aïn Ouessara, Birine, Hassi Bahbah et Messaad les études sont réalisées, les sites choisis et on lancera une STEP à la fois on ne peut pas les lancer en même temps.»


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