Algérie

Nouvelles de Tlemcen



 Éducation : Un inspecteur de l'enseignement crie à l'injusticeM. Morsli Mohammed El Amine a été évincé de son poste d'inspecteur de l'enseignement primaire de langue française, bien qu'il ait été le seul à être reçu au concours, comme l'atteste le procès-verbal de réussite. Il nous a donné quelques explications qui paraissent convaincantes. « Après avoir passé le concours (écrit et oral), la Direction de l'Education de Tlemcen a reçu un fax de l'INFPE, le 8 février 2009, confirmant que j'ai été le seul candidat de ma wilaya à avoir été reçu à cet examen ». Après cela, il a été régulièrement convoqué aux trois sessions de formation, comme le démontrent les documents en notre possession. Il a même obtenu un certificat de scolarité et une carte de stagiaire. A la rentrée scolaire, le ministère de l'Education a demandé à la Direction de l'Education de Tlemcen de l'affecter provisoirement, en attendant sa nomination définitive. « Ce qui a amené M. le Directeur de l'Education de Tlemcen à m'attribuer le poste vacant de la daïra de Sebdou, du moment que mon nom était le seul qui figurait sur la liste des candidats admis au concours des inspecteurs », poursuit-il. M. Morsli a même procédé à la passation des consignes avec son prédécesseur, en présence de l'inspecteur de l'Education. Pendant la première quinzaine d'octobre, il recevait même du courrier du service de la formation et de l'inspection l'informant de la tenue de séances de travail avec le Directeur de l'Education et de l'organisation d'un séminaire de formation. Mais, mauvaise surprise, le 4 octobre, en allant chercher son affectation à la Direction de l'Education, M. Morsli apprend, officieusement, qu'il n'est plus à la tête de sa circonscription pour la simple raison qu'une dame a été nommée à sa place. Selon lui, cette femme ne figurait même pas sur la liste des candidats reçus. Sénatoriales : Le FNA dépose un recoursLe candidat du FNA aux dernières élections sénatoriales à Tlemcen a déposé un recours au niveau du Conseil constitutionnel à Alger, bien avant la proclamation des résultats. M. Boualem Lalam, classé deuxième avec 94 voix, conteste la victoire du candidat du RND, M. Zedam Ayad Abderrahmane qui a eu les faveurs des urnes (207 voix). Selon le contenu du recours, le vainqueur n'aurait pas eu le droit de se présenter au scrutin en raison de sa condamnation par la justice de Tlemcen à un an d'emprisonnement avec sursis (jugement de la cour de Tlemcen du 28 mai 2007) M. Lalam nous a confirmé que le recours au Conseil constitutionnel est un « droit constitutionnel justement et que j'ai complètement confiance en la justice de mon pays ». Si le recours, qui a été transmis par le président du parti en personne le 1er janvier 2010, en l'occurrence Moussa Touati, venait à aboutir, le vote serait refait. En tout cas, le représentant du FNA sera édifié dans une semaine sur le bien-fondé de son recours. Hadj Mustapha BouzianeDe Paris à Souani, un parcours'Automne 1971. Hadj Mustapha Bouziane quitte sa bourgade Souani, appelée anciennement Achache, pour débarquer dans un port français en quête d'une meilleure vie. Jeune, ambitieux, rêveur, il jette son dévolu sur Paris. Ville des Lumières' mais aussi de toutes les difficultés. Il dévale, remonte la rue Poissonnier, il essaie tous les métiers. Trente-six métiers, trente-six misères, comme on dit. Il va se ressourcer à la Goutte d'Or à Barbès chez son compatriote Benslimane Ahmed, se confie désespérément à Ahmed du même nom. Le froid le martyrise, la nostalgie du pays le torture mais il résiste. Il passe quatre longues années sans activité. Ses amis et fils du bled, comme Bouziane Zitouni, Miloud dit El Abbas, l'encouragent à tenir bon. Et la persévérance paie. En 1976, il fonde une entreprise d'étanchéité. L'argent rentre. Reconnaissant, hadj Mustapha n'oublie pas les siens. Devenu entrepreneur de renom, il pense à son village et ses pauvres. En 2001, il tombe gravement malade et faillit passer de vie à trépas. Il se résigne malgré lui et lègue l'entreprise à son fils, mais continue de faire le mécène. En 2009, il part aux Lieux Saints de l'Islam.


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