Algérie

Nouvelles de Tizi OuzouTiziouzou : les autres articles


Nouvelles de Tizi OuzouTiziouzou : les autres articles
Abizar : Essor du mouvement associatif

Après avoir observé une absence totale pendant longtemps, le mouvement associatif au village Abizar dans la commune de Timizart, à 30 km au nord-est de Tizi Ouzou, reprend d'une manière remarquable ces dernières années. En effet, l'association culturelle «Amnay u bizar» a depuis son renouvellement en 2011, célébré plusieurs cérémonies à l'occasion de différentes dates historiques et culturelles (journée mondiale de l'enfance, nouvel an berbère'), ainsi que l'animation des soirées musicales pendant le mois de Ramadhan, en plus de l'organisation des tournois de football inter-quartiers.
Afin d'encadrer les dons et les compétences des jeunes villageois, des ateliers dans différents domaines (théâtre, chorale, dessin et arts plastiques) ont été lancés par les associations. «Parmi mes élèves, des enfants surdoués. Avec peu d'orientation en plus, ils seront des futurs artistes dessinateurs», nous dira Ali Boussouel, à la tète de l'atelier du dessin et des arts plastiques, interpellant les responsables concernés en vue d'assurer un local pour pouvoir travailler. «A présent, nous travaillons dans une salle dont la surface ne dépasse pas les 3 m2 sachant que le nombre d'apprenants dépasse la vingtaine pour chaque atelier», dira notre interlocuteur. Le constat est de même pour l'atelier de théâtre et la chorale qui ont participé dans plusieurs festivals.
L'association culturelle Amnay u bizar ne sera pas, dorénavant, la seule à activer dans la région puisque d'autres associations à caractère sportif et culturel comme «Tusna» ont été créées. Nourdine Tidjedam

école primaire mal lotie

Les parents d'élèves de l'école primaire des frères Bouzeguéne, sise sur l'axe de l'ex-technicum à la Nouvelle ville de Tizi Ouzou, dénoncent le «laxisme» des responsables de l'APC dans la prise en charge du problème d'insalubrité qui menace la santé de leurs enfants.
Des eaux usées émanant des coopératives jouxtant cet établissement débordent en permanence avant de ruisseler sur la chaussé devant l'entrée de l'établissement. «Nous avons adressé une lettre au maire le mois d'août passé pour trouver une solution à ces eaux usées qui menacent la santé de nos enfants, mais ils (les responsables) ne se sont manifestés qu'en octobre. De plus, ils ont effectué un curage des caniveaux sans pour autant régler le problème définitivement», dit un parent d'élève. Matin et soir, les parents accompagnent leurs enfants à l'école. «Nous devons aussi les prendre dans nos bras avant d'enjamber ce cours d'eaux usées pour rejoindre l'entrée de l'établissement», regrette-il. Visiblement bâclé, le système d'évacuation des eaux usées des coopératives qui ont poussé anarchiquement dans cette partie de la nouvelle ville, se jette directement sur la chaussée et derrière le mur de clôture de l'ex-CEM transformé en école primaire. «Là aussi, les eaux s'infiltrent jusqu'aux sanitaires et menacent de se mélanger avec la conduite d'eau potable», ajoute notre interlocuteur.
Sur le trottoir faisant face au portail de l'école, quatre bacs à ordures y sont installés, ce qui augmente les risques de maladies chez les enfants et le contact avec les rongeurs et autres animaux. En plus de la cour qui est délabrée et inadéquate pour l'activité physique, le toit des 12 classes souffre d'un problème d'étanchéité, précise-t-on.  N. D.
Tadmait : Cité sans électricité

Les occupants des 31 logements de la coopérative immobilière «Soummam», à quelques encablures du chef-lieu communal de Tadmait (18 km à l'ouest de Tizi Ouzou), réclament le branchement de leurs foyers au réseau de l'électricité. L'absence de cette commodité dans ce quartier a rendu les conditions de vie des locataires très difficiles, aussi bien en été qu'en hiver. Les résidants de cette cité affirment qu'ils ont saisi les services de la Sonelgaz de Tizi-Ouzou depuis plus d'une année pour prendre en charge leur problème, mais à ce jour leur situation est restée inchangée. Par conséquent, les bénéficiaires de ces logements s'indignent de «l'indifférence et de la lenteur des responsables concernés». «Il est inconcevable qu'une cité située à l'intérieur du tissu urbain soit privée des bienfaits de l'énergie électrique, vitale pour le bien-être des ménages, d'autant que le terrain sur lequel est bâti cet immeuble est viabilisé», dira Da mouloud, l'un des locataires de la cité. De ce fait, les riverains interpellent les pouvoirs publics pour intervenir auprès des services concernés dans les meilleurs délais afin de mettre un terme à cette situation qui dure depuis deux ans.  Rachid Aissiou
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)