Algérie

Nouvelles de Tizi Ouzou



Nouvelles de Tizi Ouzou
Vol de bétail à Abizar Le vol de bétail est devenu un phénomène qui prend de l'ampleur de jour en jour dans la région de Kabylie. En effet, après le vol de bétail enregistré dernièrement à Tamassit dans la commune des Aghribs, des voleurs ont ciblé mercredi dernier un jeune éleveur à Azrou, relevant du village d'Abizar dans la commune de Timizart, à 30 km au nord-est de Tizi Ouzou, le dépouillant de ses trois vaches laitières.«Les voleurs ont profité de l'obscurité et du vent qui soufflait fort, la nuit dernière, pour commettre leur lâche acte», nous dira la jeune victime qui ajoute : «J'étais trop choqué le matin lorsque je me suis levé comme d'habitude pour nourrir mes vaches. Le cadenas cisaillé, la porte complètement enlevée et mes vaches disparues. Je n'ai entendu aucun bruit malgré que l'écurie est toute proche de ma maison. Ce sont des voleurs «professionnels», mais un jour ils finiront derrière les barreaux». «J'ai travaillé très dur pour pouvoir acheter les trois vaches. Cela m'a couté pas moins de 70 millions de centimes», fulmine la victime qui a déposé plainte. Un vol de quelques cinq chèvres a été également enregistré à Issoura dans le même village (Abizar), il y a de cela quelques semaines. Devant la prolifération du phénomène de vol de bétail auquel les services de sécurité n'ont pas pu mettre un terme, les éleveurs de la région se sont rabattu sur l'achat des chiens dits «bergers allemands» avec des sommes qui varient entre 2 à 3 millions de centimes, afin de protéger leur cheptel. Nordine TidjedamMAÂTKAS : Campagne de vaccination des bovins La subdivision agricole de Maâtkas a organisé récemment une vaste campagne de vaccination antirabique et anti aphteuse sur les bovins. Cette louable initiative est totalement gratuite, faut-il le souligner. «Ces pathologies animales, la fièvre aphteuse et la rage noire sont contagieuses et meurtrières. Les b?ufs et les vaches sont exposés à ces maladies. C'est pour cela que l'Etat a décidé de faire vacciner ces animaux afin d'éviter tout désagrément pouvant provoquer des pertes et ruiner les éleveurs», nous dit-on au niveau de la subdivision. Cette opération de vaccination est inscrite dans l'optique de mener une lutte sans relâche contre ces maladies pouvant toucher le cheptel. Elles peuvent provoquer des pertes parmi les troupeaux. La population locale a montré un intérêt grandissant pour l'élevage des bovins, des ovins, des caprins et des poussins. De la sorte, la campagne de vaccination touchera tous les villages et les bourgs de Maâtkas répartis en cinq secteurs géographiques où une équipe de vétérinaires a commencé déjà à les sillonner. Ainsi, les éleveurs se sont préparés pour coopérer et bien mener cette opération de prévention qui a été accueillie avec satisfaction.  Amar IkkourAïn El Hammam : Engouement pour la formation paramédicale L'école de formation paramédicale de Aïn El Hammam n'a pas désempli durant une dizaine de jours. Attirés par la formation d'aide soignants, près de 2500 candidats se sont bousculés pour déposer leurs dossiers de candidature à l'examen qui se déroulera au début du mois de mars prochain. Durant toute la durée des inscriptions, la circulation a été perturbée par la foule de jeunes venus des quatre coins de la wilaya et même au-delà.En témoignent les plaques minéralogiques de ces voitures qui arrivent avant le lever du jour, en une file interminable, suscitant la curiosité des habitants de la région non informés de l'événement. Les candidats sont alors soumis à un parcours du combattant. Vu leur nombre grandissant de jour en jour, ils doivent se bousculer devant le portail de l'école paramédicale pour obtenir un ticket numéroté qui leur permettra d'accéder à l'intérieur pour enfin déposer leurs dossiers. Ils ne sont, cependant, pas arrivés au bout de leur peine puisqu'ils doivent encore passer un examen qui leur permettra, peut être, de décrocher le sésame pour suivre la formation d'aide soignant.Les 250 places offertes sont malheureusement insuffisantes pour satisfaire les postulants. A l'issue de leur formation, les aides soignants seront répartis sur les infrastructures de santé de la wilaya. Le fait que la formation n'aboutira qu'au plus petit grade du personnel paramédical ne décourage pas les postulants qui doivent aussi présenter un certificat de scolarité de terminale. Les quelques futurs stagiaires que nous avons interrogés avouent que «la santé est l'un des rares secteurs à assurer un emploi à l'issue de la formation». Nacer Benzekri




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