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Plus de 50 prétendants FLN aux législatives
Une source proche du FLN a indiqué que plus de 50 formulaires de candidature pour les prochaines élections législatives ont été retirés au niveau des différentes kasmas de la wilaya de Souk Ahras.
Au chef-lieu ce sont au moins 35 prétendants à des sièges au sein de l'APN qui seraient en lice pour la sélection, prévue les mois prochains au niveau de l'instance suprême du parti.

L'orchestre symphonique national en tournée
L'orchestre symphonique national en tournée vendredi dernier à Souk-Ahras, a fortement impressionné le public local par la qualité de l'interprétation musicale et la maitrise des détails de cet art savant.
La scène de la salle Tahri Miloud prévue pour ce spectacle a adopté les gestes agencés des musiciens et le noir et blanc de leurs costumes pour donner toute la splendeur à un moment de communion avec l'assistance. Chef d'orchestre, compositeur et arrangeur musical, Rachid Saouli a su, deux heures durant, imposer le calme, façonner les humeurs et créer l'imaginaire chez des dizaines de mélomanes.
Des morceaux tirés du patrimoine universel, d'autres prises du terroir et d'autres encore dont il est l'auteur-compositeur ont fait le succès de cet après-midi musical. «Farandole», «Les Torréadors» de G.Bizet, «Danse des comédiens» de B.Smetana, «Ya Bahi El-Djamel» (patrimoine algérien) et bien d'autres morceaux, interprétés avec brio par l'orchestre n'ont pas démérité le déplacement du public composé essentiellement d'artistes et de profanes de la musique classique.
Reconnaissance à titre posthume
De son vivant, feu Tahri Miloud, ex-wali de Souk Ahras, confessait à El Watan: «Je compte lancer le projet d'une salle où l'on viendrait discuter culture, écouter la musique, projeter un film à thème et pourquoi pas contribuer à l'épanouissement de la population locale.» La salle qui porte aujourd'hui son nom, connaît depuis plus d'un mois des activités non-stop, et c'est là le premier signe de reconnaissance, même à titre posthume, à l'homme qui privilégiait une séance-débat sur le génie de la littérature musulmane ou l'apport de Saint Augustin pour la pensée universelle, à une rencontre propagandiste.
Le wali oubliait ses rigueurs de responsable et venait souvent caresser ces âmes nées dans les toiles des plasticiens locaux. On le voyait décontracté, lors des rencontres avec les hommes de lettres, quand les muses se délient pour innover un poème ou décrire en prose un personnage de l'Algérie profonde. Une troupe théâtrale y a récemment vu le jour, avec le concours de la direction de la culture de la wilaya de Souk Ahras et l'espace gagne en popularité grâce à son entretien permanent et son équipement qui n'a rien à envier aux autres salles de renommée nationale. Tant mieux si les consignes sont respectées à titre posthume.