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Nouvelles de Skikda Skikda : les autres articles



Nouvelles de Skikda                                    Skikda : les autres articles
Tamalous : Des transporteurs en grève
Eu égard à l'absence des responsables du secteur des transports dans la wilaya de Skikda, les transporteurs des lignes Aïn Cheraïa-Tamalous sont en grève depuis dimanche dernier. «Les usagers ont refusé de payer la majoration de 5 DA que nous avons décidée, et certains s'en sont même pris violemment à nous; et comme aucun responsable n'a daigné régler le problème, nous avons décidé de ne plus desservir cette ligne», témoigne un transporteur gréviste.
Pour les citoyens, la décision unilatérale des transporteurs reste «inacceptable». L'un d'eux explique : «On n'a pas à payer cette majoration du moment qu'elle n'a pas été dictée par la direction des transports. Ces dessertes servent beaucoup plus les écoliers de la région, et la majorité d'entre nous ne peut se permettre de débourser 5 DA de plus pour chacun de nos enfants. C'est inadmissible et c'est hors de la portée de nos moyens financiers.» Ce conflit a d'ailleurs failli s'envenimer puisque des altercations assez violentes se sont produites entre parents d'élèves et transporteurs.


La perpétuité pour l'assassin de son voisin
La cour criminelle de Skikda a condamné, ce lundi, B. M., âgé de 66 ans, à la prison à perpétuité. Originaire du hameau de Ouled Khsib, dans la commune de Oum Toub, le condamné a été reconnu coupable de crime avec préméditation.
L'affaire remonte au 5 juin 1993, quand suite à une altercation de voisinage, l'accusé est allé asséner un coup de hachette à la tête de son voisin, avant de l'égorger. Des témoins, présents lors de l'audience, ont déclaré avoir aperçu ce jour-là l'accusé en train de nettoyer son couteau devant le corps sans vie de son voisin. Un témoignage qui pèsera lourd et emmènera le procureur de la République à requérir la perpétuité. Le condamné a, pour sa part, tenté de justifier son acte par les incessantes querelles qui l'opposaient souvent à sa victime.

La crise des lycées de Azzaba et Ben M'hidi désamorcée
Suite aux préoccupations soulevées par les enseignants du lycée Malki Azzzedine de Azzaba après l'agression d'une enseignante par un élève, et après la grande colère des enseignants du lycée Larbi Ben M'hidi, qui ont fait part du comportement «inadmissible» du proviseur, le directeur de l'éducation s'est déplacé cette semaine à ces deux établissements scolaires pour tenter d'y ramener le calme. Selon la cellule de communication de la direction de l'éducation, «des rencontres ont été organisées au niveau des deux lycées en présence du staff administratif, pédagogique, technique ainsi que qu'avec un certain nombre de parents d'élèves et des élèves». Selon la même source, les parties concernées au niveau des deux lycées ont convenu avec le directeur de l'éducation d'un échéancier pour «la prise en charge de toutes les préoccupations soulevées».

Ramdane Djamel : La prison ferme requise contre le P/APC et le secrétaire général
Siégeant en première instance, le tribunal de Azzaba a condamné, ce dimanche, le P/APC de Ramdane Djamel à trois ans de prison dont une année avec sursis, assortis d'une amende de 50 000 DA. Le secrétaire général de la même commune a écopé, quant à lui, d'une peine de deux années de prison dont une avec sursis assorties de la même amende. Le tribunal a aussi condamné, dans la même affaire, un entrepreneur qui s'est vu infliger une peine de 4 ans de prison dont deux avec sursis. D'autres prévenus, dont le subdivisionnaire de l'hydraulique et le trésorier communal, ont été relaxés. Les trois accusés comparaissaient pour «dilapidation de biens publics, passation de marchés non conformes à la réglementation et abus de pouvoirs». L'affaire remonte à la fin de l'année 2010 quand des membres dissidents de l'assemblée communale avaient porté de graves accusations contre le maire, son SG et un entrepreneur, parent du P/APC. Dans une pétition adressée à la tutelle, ils avaient fait part d'innombrables dépassements dans la gestion de la commune en insistant sur les marchés attribués «illégalement», selon leurs écrits, à un parent du maire, l'entrepreneur condamné, en l'occurrence.


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