Algérie

Nouvelles de Skikda


Béni Malek : Deux blessés graves dans un accidentLes folles courses poursuites des transporteurs publics ont de nouveau sévi à Béni Malek. Une fourgonnette est allée percuter de plein fouet un véhicule particulier, juste au niveau de l'entrée dite du marché. Deux personnes ont failli laisser la vie dans cet accident, et selon des témoins oculaire, le drame a été évité de justesse grâce à la présence des rampes, qui ont limité les dégâts. A relever que la route de Béni Malek, caractérisée par une forte pente, reste l'une des plus dangereuse de la ville de Skikda, eu égard au manque de civisme et de prudence de quelques transporteurs publics qui constituent, au quotidien, un danger pour les habitants de la cité et surtout pour les élèves du CEM Ibn Khaldoun, sachant l'entrée de ce dernier donne directement sur la route. Puisque les dos d'âne érigés n'arrivent toujours pas à dissuader les usagers de cette route, une présence policière est plus que souhaitable dans ces lieux pour éviter d'autres accidents, voire même des drames.El Harrouche : Du gaz SVP !Les habitants de la nouvelle cité des 100 logements, près du cimetière chrétien, située dans le périmètre urbain de la ville d'El Harrouche, ont de nouveau lancé un appel aux pouvoirs publics pour que soit mis fin au calvaire qu'ils endurent depuis plusieurs années. « Nous avons à maintes reprises adressé des correspondances aux responsables locaux pour qu'ils se penchent sur notre situation, et surtout celle de nos enfants qui fréquentent l'établissement primaire de la cité et qui suivent, pour la deuxième année consécutive, leurs cours dans des conditions insoutenables en l'absence de chauffage », a déclaré un des habitants et parent d'élève lors d'un déplacement à nos bureaux. Il ajoutera que la nouvelle cité, habitée depuis trois années déjà, n'est toujours pas raccordée au gaz, chose qui pousse les citoyens à recourir au gaz butane avec tous les dangers et les frais que celui-ci occasionne.Qui veut la mort de la Sotski 'Qui veut mettre à mort la société des travaux de Skikda (Sotski) ' Qui a intérêt à priver la wilaya d'un outil de travail et d'une entreprise publique et mettre au chômage plus de 60 employés ' En tout cas, les tentatives de déstabilisation, qui n'ont jamais cessé de s'abattre sur Sotski semblent, à ce jour, se heurter à une farouche volonté de sa direction et de son personnel, lesquels continuent leur lutte pour préserver leur entreprise des appétences mercantiles de la privatisation. Sotski, qui faisait partie d'un groupe d'entreprises de wilaya dans les années 1970, n'a cessé, depuis, de vivre des tumultes. Croulant sous le poids des dettes, elle a même vu son compte bloqué, avant de recourir à des échéanciers de payement. Ce n'est finalement qu'au début des années 2000 que l'entreprise avait enfin commencé à vivre un certain assainissement en optant pour une grande flexibilité dans ses démarches et s'assurer un plan de charge lui permettant de redresser la barre. Soutenue par M. Fadel, député RND, qui est allé plaider sa cause auprès du ministre des Travaux publics, elle est de suite retenue dans le cadre des dispositions de l'assainissement des entreprises viables préconisé par le gouvernement. Seulement, et alors qu'elle cherchait cet essor, Sotski a été dissuadée par le groupe SGP EST de recourir à tout investissement, chose qui l'avait empêchée ces dernières années de procéder au changement du filtre de ses installations polluantes, subissant de ce faitles pressions réglementaires dela direction de l'environnement. Finalement, on apprend que Sotski devra incessamment se doter du filtre en question, chose qui aura à mettre fin, comme l'espère ses employés, aux volontés inavouées de certains qui n'attendent que la mise à mort de ce fleuron industriel local pour rebondir. Selon les travailleurs de l'entreprise, cette dernière dispose de toutes les compétences et de l'expérience nécessaire pour continuer à assurer ses missions, d'autant plus que la conjoncture actuelle reste favorable à ses activités de base.Un père de famille périt asphyxié par gazUne famille composée de trois personnes, les parents et un bébé d'un an, ont été victimes, dimanche, d'asphyxie par gaz. Selon la Protection civile, il était près de 23 h quand un coup de fil est venu alerter leurs services de la présence d'une forte odeur de gaz relevée au niveau d'un appartement situé à la cité Rabah Bitat (Zeramna). Aussitôt, les services en question sont intervenus pour découvrir ces trois personnes en état d'inconscience. Transportées vers le centre hospitalier de Skikda, ces dernières ont été mises sous surveillance. Alors que la mère et le bébé ont pu être sauvés, le père, âgé de 35 ans, a succombé dans l'après-midi d'hier, selon des sources hospitalières.
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