Algérie - Revue de Presse


 Culture du cotton à El Harrouch :Exportation des graines vers l'Afghanistan !La fertilité des terres d'El Harrouche et de Sidi Mezghiche n'est certainement plus à démontrer. Ces terres noires, où tout pousse, restent connues beaucoup plus pour les cultures de l'oignon et de l'ail, mais pas uniquement ça. L'expérience faite par les services agricoles en tentant d'introniser la culture du coton a une fois encore attesté de la richesse de ces terres qui sont arrivées à un rendement de 40 q/ha, ce qui est une moyenne des plus intéressantes puisque le rendement universelle s'échelonne entre 30 et 60 q/ ha. Aujourd'hui, et même si la culture du coton n'est plus inscrite à l'ordre du jour des cultures à densifier dans la wilaya de Skikda pour des raisons, en somme, toutes logiques, il reste cependant à préciser que cette expérience aura conforté les terres d'El Harrouche et Sidi Mezghiche dans leur vocation agricole. On apprend, à cet effet, que les graines de coton cultivé sur ces terres, et vu leur qualité, ont été exportées vers l'Afghanistan, pays où de grandes intensifications de culture de coton avaient été décidées bien avant la venue des forces américaines. Prise en charge des huiles usagéesLes problèmes économique et environnementaux qui pouvaient résulter de toute mauvaise gestion des huiles usagées ne devraient plus concerner la wilaya de Skikda. On apprend, à cet effet, qu'un nouveau camion-citerne vient d'être acquis par Naftal Skikda. De marque allemande et spécialement conçu pour la récupération des huiles, il aura à remplacer, dans deux mois au maximum, l'ancien camion qui arrivait difficilement à assurer ses rotations de collecte dans de bonnes conditions. Cette acquisition soulagera, à coup sûr aussi bien Naftal que les stations d'essence et autres stations de lavage graissage. Le nouveau camion permettra ainsi d'assurer dans des conditions spécifiques et normaliséesla récupération de 130 t d'huiles usagées générées mensuellement dans la wilaya. Il reste à préciser que la wilaya de Skikda, tout comme une grande parties des wilayas de l'est du pays, trouvait beaucoup de mal à assurer la récupération de ses huiles, vu qu'elle dépendait des capacités de stockage du centre de Annaba, lieu où la récupération locale devrait être acheminée. Cet état de fait a d'ailleurs emmené les responsables locaux de Naftal à ériger des cuves de stockage dans la commune de Azzaba pour alléger, un tant soit peu, les stocks des stations d'essence. Les palmiers pleurent l'APC !Apparemment les services des espaces verts de la ville de Skikda sont trop occupés à faire autre chose que du'vert. Pour éviter d'offenser les honorables élus de l'APC de Skikda, qui trouvent, à priori, du mal à accepter d'assumer pleinement leur qualité de personnalités publiques sujettes aux félicitations et aussi aux critiques, on n'évoquera pas l'état déplorable des espaces verts de la ville. On ne parlera pas également de ces aires préalablement destinées à être vertes mais qui croulent sous les poussières ( route Béni Malek, espaces aménagés de Merj Eddib') Seulement, on ne peut occulter l'état d'une rangée de palmiers ornant les Allées du 20 Août 55. Pourtant, il suffit seulement d'arpenter ces lieux pour constater que ces palmiers n'ont pas été élagués depuis plus de deux années. La preuve, devant l'inertie des responsables concernés, ces palmiers sont actuellement dans un état de véritable désolation, donnant l'impression de pleurer. Ils ont même fini par donner des fruits ! Pas des dattes bien sûr, mais des noyaux qui commencent déjà à tomber par terre pour accentuer la malpropreté des lieux. Disponibilité des stocks de pomme de terreSelon le directeur des services agricoles de la wilaya de Skikda (DSA), le marché de la pomme de terre est assuré de connaître une régulation pour éviter toute spéculation dont les retombées risqueraient de toucher le consommateur. A ce sujet, il fera part de la disponibilité de quelque 3000 t de pommes de terre stockées dans les magasins généraux de Skikda et aussi au niveau des chambres froides de l'Onab. « Ces stocs proviennent des productions des quatre wilayas limitrophes, à savoir Constantine, Bouira, Mila et Oum El Bouaghi. La production locale a été commercialisée », dira le DSA. Il précisera par la même occasion que des orientations claires ont été apportées par le ministère de l'agriculture, qui suit de très près la situation des marchés des produits de large consommation. Ainsi, les 3 000 t de pommes de terre ne devraient être déstockées que pour assurer la régulation du marché, et faire en sorte qu'il soit en parfaite harmonie avec le prix. « On suit au niveau local et aussi central l'évolution quotidienne des marchés et nous agirons en conséquence tout en veillant à préserver d'abord la régulation », ajoutera notre interlocuteur.


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