Algérie

Nouvelles de Sidi Bel Abbès



Clôture du festival des danses populairesLa 5ème édition du festival des danses populaires s'est achevée, dimanche soir, au théâtre de verdure, par une cérémonie de remise de prix aux troupes lauréates. La troupe zambienne Patmozie a décroché le grand prix de cette édition qui, pour le moins qu'on puisse dire, s'est distinguée par une organisation aléatoire. Des citoyens, venus nombreux assister à la cérémonie de clôture, l'ont appris à leurs dépens. Si dans l'enceinte du théâtre de verdure, festivaliers, officiels et autres privilégiés ont pu apprécier, pendant cinq heures, des spectacles de danses variés, à l'extérieur ce n'était pas vraiment la joie. « Le dérapage que devait générer une organisation très approximative du festival a finalement eu lieu », témoigne Hanni Abdelkader, enseignant universitaire. Comme lui, beaucoup de personnes n'ont pu accéder à l'intérieur du théâtre de verdure, trop exigu pour accueillir une manifestation d'une telle dimension. « Comment se fait-il qu'on laisse passer certaines personnes et pas d'autres ' A ce que l'on sache, c'est avec l'argent du contribuable qu'on a organisé ce festival ! » fulmine un père de famille qui, accompagné de ses enfants, s'est vu refuser l'accès. Le service d'ordre, débordé, s'est vu, encore une fois, obligé de colmater les lacunes générées par une organisation critiquable à souhait. « Une dame, accompagnée de ses enfants et munie d'une invitation officielle en bonne et due forme a été refoulée sans ménagement par la police », assure Abdelkader. « Que voulez-vous qu'on fasse face à un tel déferlement du public, on ne peut pas laisser entrer tout le monde ! », expliquera un officier de police au milieu d'une énorme bousculade. Frustrés de n'avoir pu assister à la cérémonie de clôture, plusieurs personnes n'ont pas hésité à déchirer les invitations distribuées la veille par les organisateurs.Mouvement dans le corps de la magistratureLe nouveau procureur général près la cour de Sidi Bel Abbes, M. Bouhaloufa Farid, a été installé dans ses fonctions lors d'une cérémonie organisée au siège du Palais de justice. M. Sahel Hamid a été également nommé président de la cour de Sidi Bel Abbès, et ce dans la cadre du récent mouvement qui a touché le corps de la magistrature. De nouveaux magistrats ont également pris leurs fonctions dans les différentes juridictions de la wilaya de Sidi Bel Abbes à laquelle est rattaché le corps judicaire de la wilaya d'Ain Témouchent. A signaler que le procureur de la République près le tribunal de Sidi Bel Abbes, M. Sebahi, a été muté au parquet de Tiaret.


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