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Laâkaza : risque de cross-connexion
De graves atteintes à l'environnement et à la santé publique menacent les quelque 100 familles du village Laâkakza situé à Bourzem (Bir El Arch), en raison de l'absence totale d'un réseau d'assainissement. Pour se débarrasser des eaux usées, les citoyens font dans l'improvisation en creusant des fosses. Alors que d'autres déversent simplement ces eaux polluées dans la nature. Cette situation laisse craindre une cross-connexion qui mettrait la vie des citoyens en danger. Et le risque maladies à transmission hydrique (MTH) n'est pas loin. Plusieurs réclamations ont été adressées aux autorités locales mais la situation n'a fait qu'empirer. Aussi, à cause du non-raccordement de leurs foyers au réseau d'AEP, ils sont toujours privés du précieux liquide. Et les élus locaux ne semblent pas presser d'engager des travaux pour étancher la soif de leurs concitoyens, qui ne savent plus à quel saint se vouer. B. A.
BIR EL ARCH : forte pression sur l'habitat rural
Le village «Stita», relevant de la commune de Bir El Arch, est le moins doté en matière de logement rural. La population a surtout besoin de quotas supplémentaires d'habitats ruraux, et ce, dans le but d'éradiquer les constructions précaires qui ceinturent la zone précitée. La révision à la hausse des quotas d'aide à l'habitat rural n'a jamais dépassé les 50 par an. Une telle dotation reste insuffisante pour ne pas dire insignifiante. Notons, par ailleurs, que plus de 2000 demandes en instance sont enregistrées, un chiffre qui va toujours crescendo, alors que l'offre reste très faible. Les habitants appellent les pouvoirs publics à revoir à la hausse les aides à l'habitat rural, rien que pour répondre un tant ne soit peu à une demande de plus en plus importante. B. A.

Saisie de 15 kg de kif
Un réseau de trafiquants de stupéfiants vient d'être démantelé par les services de la police judiciaire de la sûreté de wilaya. Cette bande activait, nous dit-on, entre les wilayas de Sétif et Bordj Bou Arréridj. L'on apprend que ce réseau se composait de quatre individus (deux Sétifiens et deux Bordjiens), qui ont été arrêtés en possession de 15 kg de kif traité. Exploitant des renseignements recueillis auprès des citoyens, et suite à plusieurs journées d'observation, la brigade de lutte contre le trafic des stupéfiants, avait intercepté les dealers dans une embuscade, au niveau de la cité Bizard. Les deux principaux suspects du réseau ont été arrêtés en possession d'une valise chargée de 15 kg de kif en plaquette de 10 g. Leurs fournisseurs, les Bordjiens, ont réussi à prendre la fuite. Présentés devant le tribunal de Sétif, les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt, tandis que leurs acolytes, identifiés, demeurent toujours recherchés. Dounia B.
EL EULMA : absence de réseau d'assainissement à Smara
Les habitants de Smara, une bourgade située à la sortie ouest d'El Eulma, végètent dans des conditions de vie pour le moins lamentables en l'absence de la moindre commodité. Ils dénoncent, entre autres, l'absence d'un réseau d'assainissement des eaux usées ; les fosses septiques et conduites d'eaux usées non conformes, les eaux et les odeurs nauséabondes' le tout faisant partie du décor. Ce manque n'est pas sans générer des problèmes d'insalubrité et de graves nuisances. L'autre grand problème est l'absence de gaz naturel. Les quelque 1000 familles que recèle le hameau, sont contraintes de recourir aux bonbonnes de gaz, qui se font de plus en plus rare. Une situation difficile à supporter par les citoyens, et qui était à l'origine de plusieurs mouvements de protestation qui ont bloqué le trafic sur la RN5. Ces coups de gueule n'ont, toutefois, pas donné des résultats concrets. Benabdallah A.
Délocalisation du circuit d'auto-école
Le circuit destiné aux candidats au permis de conduire vient d'être délocalisé de la placette située à proximité du stade du 8 Mai 1945 vers un espace à la cité El Hidhab. Cette situation n'a pas manqué d'avoir des répercussions négatives sur les moniteurs et les candidats. Le nouveau circuit d'enseignement et d'apprentissage de conduite ne donne pas satisfaction. Le terrain «peu commode» en est la cause. C'est surtout son implantation en plein centre d'une cité populeuse qui pose problème à cause des risques d'accidents encourus par les riverains et les passants. Les propriétaires d'auto-écoles affirment qu'ils ne baissent pas les bras et qu'ils feront tout pour convaincre les responsables concernés de reconsidérer leur décision. B. A.