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Des VIP pyromanes
Le dernier ESS-TP Mazembé comptant pour la première journée de la phase des poules de la coupe de la CAF a été émaillé par de regrettables incidents. Ce ne sont pas les autistes chargés de l'organisation qui vont démentir ou réfuter. Une fois de plus, le 8 Mai 1945 a été une zone de non-droit. Pour une faute sifflée ou occultée, l'arbitre est insulté. Des bouteilles sont balancées aussi bien des gradins que des tribunes où des «VIP» n'ayant pas payé leur ticket se sont «illustrés» par des comportements indignes de gens civilisés. N'ayant rien de «personnalités», les occupants de la tribune officielle, infestée par la bêtise et l'inculture, ont, ce soir-là, dépassé les bornes. Avec une «invitation» de complaisance, les maîtres de la tribune n'ayant d'officielle que le nom, n'ont été ni corrects ni courtois avec les visiteurs, importunés et indisposés par le mauvais comportement d'une partie de ces «VIP» ayant mis entre parenthèses les vertus du mois de Ramadhan.
Forts d'une impunité, ces petites gens qui ne sont pas à leurs premières frasques, ternissent l'image d'un club qui leur offre un spectacle gratos. La complaisance des fournisseurs d'invitations destinées en principe aux officiels et sponsors qui ne se sont jamais invités que pour renflouer les caisses du «budgétivore», doit être mise à l'index car elle permet à ces «VIP» pyromanes de porter non seulement préjudice à l'histoire d'un club mais de gangrener le sport roi. K. Beniaiche
Bougaâ : un été sans eau
La ville de Bougaâ, chef-lieu de daïra situé à 52 km au nord-ouest de Sétif, vit depuis un certain temps au rythme des pénuries d'eau. Ne datant pas d'hier, le problème s'est accentué avec la canicule. Une telle situation oblige la population à recourir aux camions-citernes qui imposent leur loi et leur prix. Selon des habitants qui ne savent à quel saint se vouer, les quartiers El Bassatine et les 250 et 300 Logements sont les plus touchés par la pénurie qui ne s'estompe toujours pas. Pour atténuer un tant soit peu le calvaire des citoyens, les services concernés ont réquisitionné des citernes qui n'arrivent pas à répondre à la demande de plus en plus croissante. L'on apprend par ailleurs que les services de la commune mettent les bouchés doubles pour mettre en exploitation le forage réalisé non loin de la cité dans l'attente des projets initiés par la direction de ressources en eau. A. B.
Le sachet noir omniprésent
Décrié par les consommateurs, le sachet noir qui a été interdit d'utilisation par Chérif Rahmani, l'ex-ministre de l'Environnement, qui avait fait d'un tel sujet un de ses principaux axes, revient au galop. Mieux encore, tous les produits sont placés dans des sachets noirs dépourvus d'indications et de traçabilité, au grand dam des consommateurs obligés continuellement de trimballer avec des sachets fabriqués à partir de matières plastiques qui ne sont pas destinés à l'emballage de produits alimentaires sensibles. Même le pain n'échappe pas à ce type d'emballage. L'utilisation des sachets en papier devant remplacer les sachets pointés du doigt ayant été pourtant décidée par l'ex-ministre reste des années après, un v'u pieux. Les responsables concernés et l'association de la protection des consommateurs sont plus que jamais interpellés pour non seulement épargner le client mais protéger l'environnement menacé par le sachet noir, un poison pour l'homme et son milieu. A. B.