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Saleh bey : la bande des six cambrioleurs démasquée

Six personnes ont été arrêtées, dernièrement, par les services de sûreté de Saleh Bey (commune au sud de la wilaya), pour vol de voitures et cambriolage de maisons. Il s'agit d'une bande bien structurée et spécialisée dans le vol à Sétif, El Eulma, Aïn Oulmene et Saleh Bey où elle a commis pas moins de 30 forfaits. Ses activités se sont même étendues jusqu'à la wilaya de Boumerdes. Selon des sources bien informées, le démantèlement du réseau s'est effectué grâce à l'interpellation de 3 jeunes au comportement suspect. Âgés d'une vingtaine d'année, les mis en cause étaient à bord d'un véhicules utilitaire, flânant dans les quartiers de Saleh Bey.
En perquisitionnant le véhicule, les services précités découvrent du matériel pour cambriolage. L'interrogatoire du trio, originaire de Bordj Ménail (W. Boumerdes), met fin aux actes de cette bande qui a tant semé la terreur au sein des citoyens. Notamment, après l'affaire de l'enseignant de Saleh Bey, qui a été délesté de la somme de 3 millions de dinars. Leurs deux acolytes, dont l'un est originaire de Saleh Bey, soupçonné d'animer ce réseau, et l'autre de Aïn Oulmene, sont arrêtés. Le troisième, originaire lui aussi de Aïn Oulmene, est en prison depuis le début du mois en cours, pour avoir commis neuf vols. Les policiers ont pu récupérer 4 véhicules utilitaires, une somme d'argent et des bijoux estimés à 15 millions de dinars. Les services de police ont été dépêchés à Bordj Ménail, où l'enquête suit toujours son cours pour démasquer d'éventuels complices. Chaïma Ben.


Le SOS des habitants de cité Nechadi Saïd

Un calvaire au quotidien est vécu depuis plus de 40 ans par les habitants des studios de la cité Nechadi Saïd, plus connue sous le nom de cité Sonatrach. Les familles s'entassent dans ces anciens studios. Elles sont souvent plusieurs personnes à partager une seule pièce de 23 m2. L'étroitesse de ces locaux dits habitables provoque beaucoup d'inconvénient aux familles. Beaucoup d'entre elles se voient contraintes d'envoyer leurs enfants, des garçons pour la plupart, chez des proches. D'autres, moins chanceux, passent les nuits à errer dans l'unique but de trouver un abri pour dormir. Les occupants de ces cages à poules, pour la plupart hypertendus ou souffrant de maladies respiratoires, se plaignent aussi du fait que leur quartier est investi par les dealers ; il est devenu un vrai lieu de débauche. Beaucoup d'accrochages se sont produits entre les habitants et ces «intrus». Suite à ce genre de comportement, il y a environ deux mois, un de ces studios a été incendié, et le feu a ravagé les appartements avoisinants. Les multiples doléances adressées aux autorités pour trouver une solution à une situation qui perdure, sont toutes restées lettre morte. Benabdallah A.

L''uf à 12 DA

Une hausse du prix des 'ufs, allant de 8 DA à 12 DA, est constatée ces derniers jours au niveau des étalages des différents marchés de détail de la ville de Sétif. Selon les commerçants qui n'arrivent pas à expliquer cette flambée, les prix peuvent s'envoler davantage selon la demande. Le coût de la plaquette d''ufs de 30 pièces se situe entre 240 DA à 260 pour atteindre les 290 DA dans certains cas. Les prix des viandes rouges ou blanches ont connu la même hausse. A titre d'exemple un poulet vidé est cédé à 240 DA/kg, s'agissant du poulet non vidé, le prix est de 200 DA/kg ; la dinde est cédée à 320 DA au détail. En gros l'affichage indique une moyenne de 250 à 260 DA. La viande de veau est écoulée au prix de 800 DA/kg et celle d'agneau à 1200 DA/kg. Les petites et moyennes bourses qui se sont endettées pour s'offrir le mouton de l'Aïd ont mis une croix sur les viandes fraîches. B. A.