Société : une histoire de prime de retraite
Après 34 ans de bons et loyaux services, Mohamed-Salah B. est contraint, à cause d'une grave maladie, de faire valoir ses droits à la retraite. Après avoir gravi bon nombre d'échelons, ce cadre de l'URBAS (centre d'études et de réalisation urbanisme), où il n'a pas voulu, à l'instar de deux autres collègues, vendre sa carrière (accepter la contractualisation s'entend), quitte l'établissement avec le sentiment du devoir accompli. Son dossier de retraite est transmis par voie de bordereau à la caisse nationale des retraites le 26 septembre dernier. Ayant droit à une prime de départ à la retraite, comme le stipule la convention collective de l'entreprise, le désormais ex-cadre, qui ne voit toujours pas la couleur d'une telle prime, ne reste pas les bras croisés. Avant de déposer une requête auprès de l'inspection du travail en date du 25 novembre courant, le retraité adresse le 11 du mois en cours, une réclamation au directeur général de l'URBAS. Sa missive reste pour l'heure sans suite. «Prévue par la convention collective, toujours en vigueur, la prime de départ en retraite est un droit que je réclame à juste titre. Deux mois après mon départ volontaire, point de prime. Le retard enregistré dans le versement de mon dû est injustifié. L'opinion et les responsables doivent savoir que le procédé du nouveau directeur de l'URBAS n'est ni plus ni moins qu'un abus de pouvoir et le règlement d'un vieux contentieux. Même affaibli par la maladie, je ne renoncerai pas à mon droit. Je profite d'une telle opportunité pour solliciter l'intervention du wali pour mettre un terme à cet abus ne disant pas son non», dira, non sans amertume, l'ex-cadre de l'URBAS, pas du tout disposé à abdiquer. Afin de connaître la version de la direction de l'URBAS, nous avons tenté de joindre son directeur général, mais en vain. K. B.
Bougaâ : la décharge publique pose problème
Les habitants de la cité des 300 Logements de la commune de Bougaâ, ont exprimé leur ras-le-bol de la pollution qui se répercute directement sur leur santé. Le sempiternel problème de la décharge publique jouxtant leurs habitations, est devenu, par son ampleur, un danger réel pour l'environnement. Les odeurs nauséabondes et la fumée qui s'en dégage causent de sérieux désagréments aux riverains. Cette décharge a fait l'objet de plusieurs plaintes de la part des citoyens de la cité en question, exposés à ce problème, mais en vain. Suite aux incinérations à ciel ouvert, cette décharge dégage de grosses fumées chargées de mauvaises odeurs qui finissent par envahir toute la zone, asphyxiée par de tels «senteurs». Benabdallah A.
Cité Yahiaoui : les habitants réclament des ralentisseurs
Les habitants de la cité Yahiaoui (l'un des plus grands quartiers du chef-lieu de wilaya), communément appelée Tandja, se trouvent confrontés à un problème qui menace leur vie et celle de leur progéniture. Pour de nombreux citoyens, les rues de la cité sont devenues de véritables circuits de vitesse pour des chauffards, qui ne mesurent nullement les circonstances dramatiques pouvant découler de leur conduite. D'ailleurs, plusieurs accidents de circulation ont été enregistrés au niveau de ce quartier, notamment au lieudit «garitta», et ce à cause de l'excès de vitesse de quelques automobilistes inconscients. Las de cette situation, qualifiée de dramatique, les habitants de ce quartier ont interpellé les autorités locales afin d'ériger des ralentisseurs pour atténuer un tant soit peu cette hécatombe qui endeuille des familles, dans l'attente d'une réaction des gestionnaires de la ville. B. A.
Les voleurs du coffre-fort écroués
La brigade de recherches et d'investigation, relevant de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Sétif, vient de mettre la main sur les cambrioleurs d'une maison à la cité Bonmarché. La genèse de l'affaire remonte au mois d'août dernier. Les investigations, entreprises sur plainte déposée par la victime du vol, ont conduit à l'arrestation du malfaiteur, qui n'est autre que l'employé de la victime. Le voleur qui avait le double des clés, s'est infiltré, accompagné de trois acolytes dans le domicile de son patron, en l'absence de ce dernier. Les cambrioleurs se sont emparés d'un coffre-fort contenant de l'argent (dinars et devises étrangères), ainsi qu'un lot de bijoux. La valeur du butin s'élève à dix millions de dinars. Trois voitures et une motocyclette, d'une valeur générale de 5 ,2 millions de dinars, de la somme délestée, ont été récupérées. Les membres de ce dangereux gang, impliqués dans plusieurs vols et cambriolages à travers la ville de Sétif, sont poursuivis pour vols, cambriolages, constitution de bande de malfaiteurs et dissimulation d'objets volés. Dounia B.
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Posté Le : 29/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Watan
Source : www.elwatan.com