Algérie

Nouvelles de Sétif



Transport : le secteur se dote Le secteur des transports de Sétif connaît enfin la fin des entraves qui bloquaient le lancement de l?entreprise de transport urbain (ETUS), et celui du chantier de la gare routière Est de la ville. Pour la première, le terrain, destiné à servir d?aire de stationnement aux véhicules de l?entreprise et choisi par le bureau d?études en charge du dossier, et qui posait problème parce que déjà affecté, a été résolu par les autorités de la wilaya. Le chef de l?exécutif a, dans une correspondance adressée au ministère des transports, entériné l?octroi de l?assiette visée à l?ETUS. Sétif n?attend plus que la réception de la trentaine de véhicules qui lui sont destinés pour démarrer l?activité de la régie des transports tant attendue, et qui va faire beaucoup de bien au secteur, accaparé par des gens qui n?ont aucun respect pour leur clientèle, ni pour le métier. La nouvelle gare routière, desservie par les villes situées à l?est de Sétif, et initialement située à El Hassi, en face de la station service, a été délocalisée et déplacée à quelques 300 m plus à l?ouest. La nouvelle situation a levé beaucoup de contraintes et de difficultés qu?auraient subis les usagers de la gare Est. Son emplacement sur l?axe routier périphérique, qui contourne la ville, en fait un point de jonction de tous les trajets vers l?Est, le Nord, le Sud et même l?Ouest. Détresse des artisans Plus de 5 000 commerçants ont abandonné leur activité. Plus de 4 000 boulangers ont mis les clés sous le paillasson, et 2 000 artisans-bijoutiers se sont orientés vers l?informel. Les charges et les diverses impositions en sont la cause », déclare M. Boulanouar, chargé de la communication au niveau de l?union générale des commerçants et artisans algériens. Selon lui, l?informel a connu, ces dernières années, une croissance de 60%. « Plus de 80% des produits importés sont écoulés par les revendeurs à la sauvette qui activent à travers 500 marchés des quatre coins du pays », souligne notre interlocuteur. « Dans les années 1980 et 1990, la bijouterie, qui employait plus de 100 000 artisans, ne fonctionne actuellement qu?avec 20 000 », ajoute notre même interlocuteur, qui sollicite l?aide et l?implication des pouvoirs publics pour mettre un terme à l?hémorragie qui fait mal aux artisans. Carrefour dangereux Le croisement des avenues du 8 Mai 1945 et de Port Saïd, situé à proximité du CPA, et à quelques mètres de Aïn Fouara, est devenu très dangereux à la circulation. Les automobilistes, sans vergogne, n?ont aucun respect, ni pour les feux tricolores, ni pour les règles élémentaires du code de la route. En effet, les feux, quand ils fonctionnent, sont brûlés à satiété par les nouveaux conducteurs du dimanche. Une circulation dense caractérise cet endroit très fréquenté à toutes les heures. Le klaxon amplifie la pollution sonore, et le brouhaha règne aux arcades, lieu de rassemblement des cambistes. L?absence d?agents de la circulation ajoute à l?anarchie et au désordre. Les empoignades et accrochages entre automobilistes sont aussi très fréquents.


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