Nouvelles de Sétif

Perturbation dans la distribution de l'eauCes derniers jours, les habitants de bon nombre de quartiers du chef-lieu de wilaya sont restés sans eau. La distribution du produit vital a été fortement perturbée. Craignant une autre pénurie devant les priver d'eau, une fois de plus, de nombreux citoyens se sont approchés de nos bureaux. Pour connaitre la position de l'Algérienne des Eaux, nous avons pris attache avec le directeur de zone, Mourad Amroune, qui rassure : «Avant de rentrer dans les détails, je dois rassurer nos abonnés devant savoir que tout est rentré dans l'ordre. Intervenant dans un endroit difficile, une importante fuite, qui n'a pas été facile à régler, est à l'origine des désagréments causés à nos clients. Nos équipes qui ont travaillé dans des conditions difficiles ont mis plus de 8 heures pour venir à bout de cette fuite.» K. B.GUELLAL : Les services sanitaires au ralentiLes habitants la commune de Guellal, située entre Aïn Oulmene et le chef-lieu de wilaya, souffrent depuis longtemps d'une aléatoire couverture sanitaire. «Les prestations au niveau du centre sanitaire de la localité sont très limitées. L'absence d'ambulance qui doit évacuer les malades vers les établissements sanitaires avoisinants accentue nos difficultés. Les patients se voient contraints d'aller vers les régions limitrophes pour se faire soigner, avec bien évidemment leurs propres moyens. Ce qui n'est pas évident, notamment avec l'état tortueux et serpenté de la route, dissuadant les transporteurs privés à desservir la localité», diront des citoyens. «Plusieurs femmes ont accouché et continuent de le faire en dehors des murs des hôpitaux, en raison du manque d'ambulance d'une part et de l'absence d'une maternité au niveau de leur commune d'autre part», enchaînent -ils. De ce fait, les riverains interpellent les autorités. B. A.BOUTALEB : Cherche désespérément centre de santé et bureau de posteLes habitants de la commune de Boutaleb, relevant de la daïra de Saleh Bey, ne ratent aucune occasion pour réclamer plus d'attention et l'inscription d'un centre de santé ainsi que d'un bureau de poste. En l'absence de ces deux structures importantes, les habitants doivent se déplacer jusqu'à Aïn Azel pour accéder aux services postaux ou pour se faire soigner. A cet effet plusieurs réclamations ont été adressées aux directions concernées qui n'ont toujours pas répondu. B. A.Campagne de reboisementL'organisation nationale de protection de l'environnement et d'échange touristique organise en collaboration avec la direction générale des forêts et l'ANP une grande campagne de reboisement placée sous le signe «Plantons ensemble un arbre pour chaque Algérien». L'opération a débuté samedi dernier à Sétif, où le lancement a été donné à partir du mont Megres. Cette campagne va toucher 32 communes. Elle est scindée en trois étapes. La première est intitulée «Le bouclier vert», et vise à régénérer les espaces montagneux. La deuxième, «la route verte», permet de planter des arbres tout au long de 21 routes nationales et communales. La troisième et dernière étape, appelée «quartier vert», consiste en le reboisement dans 16 cités de la ville de Sétif. Pour rappel, ce projet qui voit la participation des éléments de l'ANP, des étudiants, des bénévoles, ainsi que des stagiaires de la formation professionnelle, se déroulera jusqu'au 21 mars 2014. Marwa B.La réhabilitation du boulevard inachevéeAyant fait couler beaucoup d'encre, la situation du boulevard de la coopérative Essaâda, attenant au stade des 500 Logements, n'est pas reluisante. Délaissée des années durant, la route qui s'est transformée en oued en de nombreux endroits bénéficie d'une grande opération de réhabilitation. Celle-ci a mobilisé pas moins de 200 millions de dinars. Pour régler définitivement le problème, l'adduction a été déviée. Néanmoins, les chargés de la remise en état de la route n'ont pas terminé leur travail. Puisque une partie de la route n'est toujours pas bitumée.Alors qu'un grand trou continue non seulement à perturber la circulation mais à rendre la vie difficile aux riverains qui s'insurgent. «Les pouvoirs publics qui n'ont ménagé aucun effort pour mettre un terme à un problème qui a empoisonné la vie aux habitants de la cité durant de longues années, doivent savoir que le travail n'est toujours pas terminé. Il est inconcevable qu'une partie de la route concernée par l'opération ne soit pas bitumée. On ne comprend pas une telle manière de faire», tempêtent des habitants de la cité. Pour connaître la position de l'administration, nous avons pris attache avec le directeur des ressources en eau, qui nous a promis de prendre en charge ce problème. K. B.