Délabrement Les anciens quartiers des villes relevant de la wilaya d?Oum El Bouaghi sont dans un état de délabrement avancé. A titre d?exemple, l?ancien centre-ville de Meskiana, notamment les maisons et magasins dont la construction remonte aux années 1910 et 1920, est presque en ruine, si l?on en juge par la vétusté des lieux. Même constat à Aïn Beïda, Aïn Fakroun et Sigus. Cela ne veut pas dire que les autres localités sont mieux loties. Chacune dispose d?un ou de deux quartiers dont les bâtisses sont décrépies, difformes et repoussantes. Néanmoins, de vieilles maisons, cédées par les héritiers à de riches commerçants, ont été entièrement rénovées. C?est le cas de la ville de Aïn Beïda où plusieurs maisons d?habitation, pour la plupart centenaires, ont été rasées pour être reconstruites. A l?heure où les matériaux de construction connaissent une spectaculaire hausse des prix, il est peu probable que des particuliers puissent entreprendre la réfection de leurs anciennes maisons, à moins qu?une aide ne leur soit accordée. Hausse du prix du poulet La valse des prix continue. Elle touche pratiquement tous les produits de large consommation. Dernièrement, c?est le poulet de chair qui a pris « les airs ». A Aïn Beïda, le kilo est monté de plusieurs crans pour atteindre les 260 DA. Voilà qui n?arrange pas les modestes ménages, déjà mis à rude épreuve par les hausses des derniers mois et qui ont touché le lait en poudre, l?huile, le concentré de tomate, le café et tutti quanti. La ville de Meskiana souffre davantage de cette situation, attendu qu?elle compte un grand nombre de chômeurs, et ce faute de postes de travail à durée indéterminée. Dans cette ville, le lait en sachet coûte 28 DA, alors qu?à Aïn Beïda, il est cédé à 25 DA.
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Posté Le : 10/03/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : L. Baâziz
Source : www.elwatan.com