Algérie

Nouvelles de Naâma



 Même le couffin du Ramadhan n'échappe pas à la fraude ! Les agents de la direction du commerce et des prix ont enregistré, au cours de ce début du mois de Ramadhan, 443 interventions qui se sont soldées par l'établissement de 62 procès-verbaux. Les agents de la direction du commerce ont fermé deux locaux commerciaux. Ces infractions portent principalement sur le défaut d'hygiène, aliments impropres à la consommation et défaut de présentation du registre du commerce. Les saisies opérées touchent 105 boîtes de lait en poudre, 4 830 unités d''ufs et une grosse quantité de poissons. Signalons que pour défaut de la date de péremption, les mêmes services ont saisi une certaine quantité de café en poudre destinée aux familles nécessiteuses concernées par l'opération de distribution du couffin de Ramadhan. Haï 100 et 102 d'El-Biodh plongent dans le noir Les habitants des cités 100 et 102 de la commune d'El-Biodh, au nord de la wilaya de Naâma, ne cessent de manifester leur mécontentement quant au mauvais cadre de vie qu'ils endurent. En effet, le manque d'éclairage public et domestique au niveau des cités crée un climat d'insécurité qui oblige les résidents à se cloitrer chez eux dès la tombée de la nuit, de crainte de se faire mordre par les chiens errants qui pullulent dans la région. Même les piqûres de scorpions connaissent une progression considérable. « On veut voir le premier responsable de la wilaya pour mettre un terme à cette situation qui empire davantage », nous confie un citoyen de la localité. Un autre ajoute : « A l'instar d'autres quartiers qui sont éclairés, le nôtre est marginalisé et les services concernés font la sourde oreille ». L'abattage clandestin prend de l'ampleur « La flambée des prix par les commerçants et la défaillance des services de la DCP ont contribué à favoriser l'abattage clandestin, sinon comment expliquer l'approvisionnement en matière de viandes rouges et blanches auprès de certains bouchers et revendeurs clandestins ' », s'interroge un habitant. Le plus grave c'est que ces produits continuent à être vendus dans une impunité presque totale. Dans certains quartiers et même dans les souks des douze communes de la wilaya, les vendeurs occasionnels profitent du laisser-aller pour vendre à la « touiza » où chaque participant prend une part de la bête abattue et partagée en parts à peu près égales.


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