La santé du citoyen en danger Dans une lettre adressée au wali, la coordination des associations de quartiers de Médéa, par le biais de son chargé de la coordination et de la consommation, a lancé un appel pressant et urgent au premier responsable de la wilaya afin d?attirer son attention sur la recrudescence du commerce informel et des conditions déplorables dans lesquelles les marchandises de tous genres sont vendues. Une situation qui menace la santé du consommateur un peu plus chaque jour en mettant ainsi sa vie en danger. En effet, les trottoirs, les rues et même les murs sont carrément squattés par des vendeurs et revendeurs clandestins qui proposent à l?acheteur des produits souvent, à la qualité douteuse, périmés ou exposés au soleil et dans des conditions d?hygiène et de conservation inacceptables : de la viande sans aucune marque d?estampillage, des abats laissés à l?air libre loin de chambres froides(même chez les bouchers agréés), des produits laitiers , des boissons dont des eaux minérales et le pain sont vendus après avoir pris un bon bain de soleil. Les produits cosmétiques sont également proposés dans les mêmes conditions d?inconscience et de non-conformité aux normes d?hygiène et de conservation les plus élémentaires. Cependant, nous signalerons que dans la ville de Médéa, la sardine se vend du matin jusque tard dans l?après-midi, sous un soleil de plomb, sans aucun problème au vu et au su de tous ! Ce fléau qu?est le commerce informel persiste malgré l?existence de directions chargés de la protection du consommateur, c?est d?ailleurs pour cela, que les signataires de cette correspondance tirent la sonnette d?alarme et lancent un sos, afin que des mesures de répression sévères soient prises pour pallier à cette problématique et minimiser les conséquences fâcheuses de ces pratiques commerciales illicites menaçant la santé des citoyens. Dans cette lettre adressée à Abdelkader Zoukh et dont nous avons résumé le contenu,les membres de la coordination des associations de quartiers de Médéa témoignent de leur confiance au wali et espèrent que leur lettre trouvera un écho favorable. Plus de 93 hectares de forêt ravagés par le feu Selon un bilan établi par les services de la Protection civile de Médéa, 93,98 hectares de forêt ont été ravagés par le feu depuis le 1er juillet. En effet, 82 incendies ont été enregistrés au 31 juillet, notamment, à Djouab où 60 hectares de forêt ont été la proie des flammes, à Souaghi le feu aura brûlé 20 ha et Ouled Antar où 8 ha de forêt ont été ravagés. Il y a lieu d?ajouter à ce bilan déjà lourd pour une si courte période, la destruction de 3887 arbres fruitiers dont 1915 pommiers,1250 abricotiers, des amandiers, des pruniers, des oliviers et 500 jeunes arbres. Cependant, on nous signalera que malgré les efforts consentis par la Protection civile pour minimiser les dommages occasionnés par le feu , le manque de vigilance des uns et des autres et l?inconcience de l?homme sont souvent à l?origine de ces incendies.
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Posté Le : 18/08/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. A.
Source : www.elwatan.com