Algérie

Nouvelles de l'Ouest



Oran : La protestation dans le secteur de l'éducation se poursuitLa protestation dans le secteur de l'éducation s'est poursuivi hier mercredi à Oran avec l'organisation d'un autre sit-in devant le siège de la direction de l'éducation. Le mouvement s'est poursuivi alors même que plusieurs revendications ont été satisfaites à l'instar du versement dimanche 18 avril des salaires en retard, de la détermination d'une date unique de versement fixée au 8 de chaque mois et du versement promis pour le mardi 20 avril des reliquats des trois derniers mois pour les nouveaux employés. Mises en avant par les contestataires, d'autres revendications concernent en gros l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des employés du secteur, synonymes pour eux d'une meilleure considération.
«Les gens veulent aussi des garanties car les problèmes posées étaient récurrents dans le passé», indique un enseignant précisant que le mécontentement ne concerne pas que les enseignants et rappelant que le mouvement est né en dehors du cadre syndical. A noter qu'une commission du ministère a été dépêchée pour examiner la situation et trouver des solutions. D. B.
Mostaganem : Flambée du prix de la pomme de terre
Après les viandes, les fruits et la tomate, c'est à présent au tour de la pomme de terre d'atteindre des prix records. Les assurances des pouvoirs-publics, lancés tambours battants avant le mois sacré de ramadan et le déstockage des quantités importantes de la pomme terre dans le but réguler les prix, n'ont pas eu d'impact sur le terrain.
Cet ingrédient, indispensable à la préparation des principaux plats, a atteint cette semaine la barre de 100 DA le kg au détail. Soit une augmentation de plus de 40%. Au marché de gros, «dame patate» est écoulée au prix de 80 DA le kilogramme, ce qui suscite une série de questionnements. Si on impute cette hausse aux conditions météorologiques qui ont perturbé les récoltes et au monopole, il n'en demeure pas moins que de nombreux fellahs et mandataires de la région pointent du doigt la «mafia» de la pomme de terre, qui profite de chaque pénurie pour faire hausse le prix, et cela en l'absence d'un contrôle rigoureux des pouvoirs publics. Pourtant, le secteur agricole algérien reste le troisième secteur de l'économie. «A quoi bon tous ces programmes d'action, à coups de milliards, pour une agriculture moderne algérienne, si on ne peut garantir le repas du simple consommateur '», déplore-t-on. L. H.
Kenadsa (Béchar) : Les constructions anarchiques prennent de l'ampleur
Kenadsa, l'ancienne cité minière située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest du chef-lieu de wilaya, fait face, depuis plusieurs années, au phénomène des extensions extérieures illicites des habitations familiales. Une situation encouragée par la non-résolution du phénomène. Un élu local de cette commune de 20 000 habitants s'élève contre le blocage de la levée des autorisations qui sont décidées par l'administration de tutelle, indique-t-il. Plusieurs centaines de demandes d'autorisation des citoyens, évaluées à plus de 500, s'entassent au niveau du service technique de la commune, mais la collectivité locale, faute de solution à ce problème, a été mise dans l'obligation d'agir pour verbaliser les contrevenants en conformité avec les textes réglementaires en la matière, ajoute-t-il. L'interdiction des extensions a été généralisée à partir d'un cas survenu à Béchar pour être étendu à l'ensemble des communes par un ancien wali il y a plusieurs années, a-t-il fait savoir. La commune, censée être une entité décentralisée, n'a pas l'autonomie de prendre une décision pour résoudre ce genre de litige sans en référer à la tutelle administrative qui est la wilaya. «La résolution de cette situation n'a pas pour but d'altérer l'aspect architectural des habitations ou autoriser des surélévations mais de régulariser un état de choses en suspens sans porter atteinte aux textes réglementaires en la matière», insiste notre interlocuteur. M. N.
Saïda : Riche programme théâtral
Profitant de l'opportunité du mois sacré de ramadan, le théâtre régional de Saida Sirat Boumediène a concocté un riche programme culturel ayant trait au quatrième art. En effet, pas moins de 11 pièces théâtrales, troupes et coopératives différentes sont au programme. Des troupes venant de diverses régions du pays, notamment les wilayas d'Oran, Alger, Boumerdès, Saïda, Sidi Bel Abbès, El Eulma, Bordj El Kiffan, devront égayer l'ambiance et permettre aux férus du quatrième art de s'offrir des soirées ramadanesques dignes de ce nom.
A noter enfin que les représentations théâtrales ont débuté le 19 avril et devront s'étaler jusqu'au 7 mai prochain, et ce, tous les soirs à partir de 22 heures. S. A.
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