Algérie

Nouvelles de l'Ouest



Témouchent : Arrestation de passeurs de harraga et de dealersSuite à des renseignements jugés fiables, la sûreté de Hassi El Ghella a engagé une enquête préliminaire sur un individu suspecté de tirer bénéfice d'émigration clandestine vers l'Espagne en organisant des passages par mer. Munis d'une autorisation du procureur de la République pour agir hors de leur territoire de compétence, à Terga, commune voisine, les enquêteurs ont investi l'exploitation agricole du dénommé T. M., âgé de 26 ans, pour une perquisition. Ils y ont découvert une embarcation de plaisance, un moteur de marque Yamaha d'une puissance de 80 CV, 10 ceintures de sauvetage, 30 bidons remplis de carburant, un instrument de navigation et une batterie pour moteur. L'enquête approfondie a révélé l'existence de deux complices du principal accusé. Il s'agit de B. Y., 26 ans et B. Z., 21 ans.
Un des trois passeurs dont les initiales du nom n'ont pas été dévoilées et en fuite. Par ailleurs, la sûreté urbaine d'El Amria, commune voisine de Hassi El Ghella, a procédé à l'arrestation de deux individus, M.T., 31 ans et M. A., 36 ans. De cette façon 1,19 kg de kif traité destinés à la vente au détail, a été saisie. M. K.
Football : Le président du RCR condamné à un an de prison
Le tribunal de Oued R'hiou, la 2e importante agglomération de la wilaya de Relizane, s'est prononcé sur une affaire d'escroquerie impliquant le promoteur immobilier et actuel président du club phare de la «Mina», le RCR, et a condamné ce dernier à une année de prison fermé et une amende de 100 millions de centimes en plus d'un dédommagement de 10 millions de centimes pour chaque souscripteurs, apprend-on de sources concordantes.
C'est suite à une plainte déposée par un des souscripteurs du programme des trente logements promotionnels aidés (LPA) à Hemadena dénonçant, disent-ils, «des exigences financières injustifiées du mis en cause». I. B.
Mostaganem : Des employés sommés de rembourser des trop-perçus de salaires
Plus d'une centaine de jeunes salariés du Contrat d'Insertion des Diplômés «CID» et du Dispositif d'Aide à l'Insertion Professionnelle (DAIP), ont été sommés de rembourser des trop perçus de salaires, qui seraient causés par des erreurs de logiciels informatiques, dont certaines remontent à plusieurs mois. C'est ce que nous ont fait savoir, tout dernièrement, nos sources d'information.
Ces failles ont été détectées par une commission de contrôle relevant de la direction de l'emploi à Mostaganem, suite aux instructions du ministère de tutelle après avoir épluché des centaines de dossiers.
Il s'agit des trop-perçus qui ont été versés à tort aux jeunes travailleurs du CID et (DAIP), après que ces salariés aient été insérés définitivement dans un poste de travail permanent dans un organisme.
Après constatation de l'erreur, ces jeunes ont été mis en demeure de rembourser le trop-perçu par le biais d'une lettre envoyée par la Direction de l'emploi de Mostaganem. Les revenus mensuels de l'époque étaient compris entre 8000 et 15 000 DA, apprend-on.
Des erreurs qui tournent au cauchemar pour ces travailleurs précaires, dont certains parmi ces jeunes devront rembourser une dizaine de millions de centimes en un seul versement, du fait qu'ils ne sont pas autorisés à un rééchelonnement. Les sommes perçus ont déjà été dépensées, déplorent les bénéficiaires. L. H.
Béchar : Plusieurs artères de la ville inondées par les eaux usées
Plusieurs artères de la commune de Béchar sont inondées par des eaux usées, conséquence du débordement des regards d'assainissement. Les endroits localisés et touchés sont principalement situés à l'avenue du Sahara principale artère menant à Béchar-Djedid à proximité du siège de la Gendarmerie régionale, au rond point à proximité du lycée El Achâari et à Haï Salem quartier populaire et à d'autres endroits.
Les riverains crient leur désarroi et disent qu'ils ne peuvent plus supporter une telle situation devenue, pour eux, invivable après avoir épuisé les moyens de recours en saisissant par écrit les pouvoirs-publics. Pour en savoir plus, nous nous sommes approchés d'une source proche du dossier qui a bien voulu nous éclairer sur le sujet.
La commune de Béchar qui compte 200 000 habitants a bénéficié en 2018 d'une enveloppe financière de 620 millions de DA pour la rénovation complète du réseau d'assainissement.
Le projet qui a déjà touché une grande partie de la ville notamment les grands centres urbains en particulier à Débdaba, centre-ville, Béchar-Djédid, a été marqué par la réalisation de trois collecteurs principaux de 17 km linéaires, a indiqué notre source. C'est une opération inscrite au titre du programme sectoriel et visant à mettre un terme à la vétusté de l'ancien réseau ne répondant plus aux nouvelles exigences de développement urbain de la commune en pleine extension.
Le nouveau réseau réalisé se caractérise par la mise en place de tubes de polyéthylène adaptés aux conditions climatiques de la région, explique les techniciens. Mais ces derniers ajoutent que l'absence d'un schéma directeur dont souffre la commune rend aléatoire la fiabilité du réseau car une bonne partie du réseau fonctionne toujours sur la base de canalisations en amiante dont l'estimation varie entre 20 et 30%.
En plus, l'acheminement des eaux usées de la commune de Béchar vers la future station de traitement et épuration des eaux usées (STEP) est toujours en attente car le projet en question a été gelé depuis 2014 faute d'enveloppe financière. M. N.
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