Nouvelles de l'Ouest

? Un salarié décède suite à un accident de travail à TiaretTerrible nouvelle que celle reçu avant-hier par la famille Bentoumia à Tiaret suite à l'annonce du décès de leur enfant Youssef, âgé de 19 ans. Youssef, qui travaillait dans un chantier de réhabilitation d'un vieil immeuble colonial au c?ur de la ville de Tiaret, a fait une chute depuis le 3e étage alors qu'il avait été touché par un fils électrique. Evacuée vers le CHU d'Oran, la jeune victime est décédée cinq jours plus tard. Cela intervient dans un contexte local marqué par une série de drames liés à des accidents de travail.
Il y a quelques jours, un autre travailleur d'un chantier du bâtiment a fait une chute à Karman. Le phénomène, qui a valu précédemment à l'inspection du travail la tenue de rencontres de sensibilisation autour de la sécurité et la prévention en milieu professionnel, ne semble pas avoir d'effet auprès de patrons d'entreprises qui continuent de faire fi des règles de prévention. Aux chutes depuis les hauteurs jusqu'aux accidents liés à la manipulation électrique en passant par de simples travaux de manipulation, le risque en milieu du travail est omniprésent, d'où la nécessité du contrôle. A. F.
? L'attribution des terrains à bâtir bloquée à Saïda
Plus de 20 000 demandeurs de lots de terrain sociaux ont déposé en 2014 leurs dossiers afin de bénéficier d'un terrain à bâtir, et après de nombreuses enquêtes et assainissement des dossiers, il ne reste plus que 3500 demandeurs retenus. Mais le problème : il n'y a que 973 lots de terrain et il est très difficile de contenter tout le monde. Déjà, bien avant d'afficher la liste des bénéficiaires jalousement gardée, ceux qui ont pignon sur rue ont été informés de la chose et ont manifesté leur mécontentement il y a plusieurs mois.
Depuis lors, les postulants sont dans l'expectative. Personne n'ose s'aventurer à distribuer pour le moment des lots de terrain tant convoités, et dont la valeur vénale et toutes les démarches administratives ne dépassent pas les 12 millions de centimes pour 120 mètres carré. Pour le président de l'APC par intérim, fraîchement installé, questionné sur l'affichage de la liste, il dira, en usant de pirouettes verbales, «il y a au niveau des dossiers quelques insuffisances, nous avons confiance en nos brigades qui enquêtent et dans quelques temps, dès que le wali nous donnera l'aval, nous afficherons la liste». S. A.
? Des cambrioleurs arrêtés à Mostaganem
Les cambrioleurs chevronnés, qui ont longtemps semé la peur à Mostaganem, ne séviront plus. Ainsi, les éléments de la 8e sûreté urbaine de Mostaganem viennent de signer la fin d'une série de vols avec effraction commis dans des appartements et autres logements au niveau de plusieurs quartiers de la ville de Mostaganem. Les auteurs des faits ont été interpellés au courant de semaine, suite à plusieurs plaintes des victimes. Il s'agit de L. S. A. et A. S. A., âgés respectivement de 18 et 33 ans, originaires de Mostaganem.
Ces dangereux cambrioleurs escaladaient les balcons et cassaient portes et vitres avant de repartir avec leur butin, principalement de l'argent et du matériel multimédias. Si les vols ont été commis sans agression physique, il n'en reste pas moins que pour les victimes, le vol à domicile est toujours ressenti comme une extrême violence. Présentés par devant le procureur de la République du tribunal de Mostaganem, les deux malfrats ont été incarcérés pour associations de malfaiteurs et vols à répétition par effraction. L. H.
? Une bonne pluviométrie à Témouchent
Depuis dimanche dernier, la pluviométrie a atteint 71,5 mm. Comparé aux 485mm de précipitation de moyenne annuelle, par son importance, ce nombre indique que les pluies ont été généreuses pour un début de campagne agricole. Elles ont d'ailleurs été si profitables qu'elles n'ont pas donné lieu à des averses diluviennes, ce qui fait qu'elles ont humidifié le sol en profondeur pour n'avoir pas coulé inutilement en surface.
C'est dire si le contentement est grand chez les agriculteurs, en particulier les céréaliculteurs des zones précoces qui scrutaient chaque matin le ciel avec inquiétude, en plaine de la Mléta. Selon un technicien, pour peu qu'il n'y ait pas un ensoleillement excessif ou qu'il n'y ait pas de vent chaud, les céréales ont leur content d'eau pour un mois. Ce jugement rassure sur le sort des projections d'emblavements qui sont estimés à 115 000 ha, soit 56 000 en blé dur, 49 500 pour l'orge et seulement 7500 en blé tendre, les sols témouchentois n'étant pas adaptés à ce type de céréales. Pour ce qui est de l'avoine, c'est un nombre encore plus de 2500 ha. On relève que les quantités de semences traitées et certifiées enlevées auprès des CCLS ont atteint 51000 qx.
Le DSA, nouvellement venu de Mascara, s'est étonné qu'une telle quantité ait été acquise dès l'entame de la campagne. Comparativement à son précédent poste d'exercice, il juge cette quantité d'énorme : «A Mascara, 51 000qx, c'est tout ce qui acquis par les agriculteurs auprès de la CCLS pour toute la campagne pour près de 150 000ha ! Cela signifie qu'à Témouchent les agriculteurs recourent moins aux semences fermières qui, elles, ne sont pas traitées, contiennent des impuretés et donc pas saines, ce qui impacte sur la qualité des récoltes». Ce qui est vrai puisqu'à Témouchent, les coquelicots, les pâquerettes ont disparu des champs. Sauf que, selon les adeptes d'une agriculture biologique, l'avancée en termes de productivité n'est pas forcément synonyme de progrès. M. K.