Nouvelles de l'ouest

Une mostaganémoise décroche son bac à 60 ans !
Une candidate pas comme les autres ! La bonne volonté et le pari ont donc été payants pour la doyenne des bacheliers de la wilaya de Mostaganem pour ce baccalauréat 2019. Fatma Rahmi, une enseignante à la retraite, a réussi à décrocher le précieux sésame avec une moyenne de 11,88. L'heureuse nouvelle pour cette candidate a fait le tour
des quatre coins de la wilaya.
Cette retraitée, âgée de 60 ans, a passé le baccalauréat libre option lettres à Sidi Ali, à 50 km à l'est de Mostaganem, 41 ans après, en session ordinaire comme lycéenne (1978). Animée d'une bonne volonté et aidée par ses anciens élèves, des professeurs de lycée, Mme Rahmi a concrétisé son rêve.
Elle ne compte pas s'arrêter là. Elle a décidé d'entamer des études supérieures à l'université de Mostaganem. Il ne faut jamais désespérer dans la vie, car à n'importe quel âge on peut atteindre ses objectifs. Lakhdar Hagani
Le wali de Chlef annule la réalisation de kiosques sur les trottoirs
La réalisation de kiosques sur les trottoirs de la ville de Chlef a été stoppée net par le wali, qui a ordonné l'arrêt
des travaux, estimant que le lieu d'implantation n'est pas approprié pour ce type de construction. Dans une lettre adressée au président de l'APC, il a demandé l'arrêt immédiat des travaux et de lui faire parvenir aussitôt un rapport à ce sujet.
La décision du chef de l'exécutif de la wilaya fait suite au tollé soulevé par le lancement d'un chantier de construction de kiosques sur le trottoir d'un des principaux boulevards du centre-ville de Chlef, à proximité d'un établissement scolaire. Les citoyens contestataires ont assimilé cela à une atteinte répétée à l'environnement et au paysage urbain qui a été fortement défiguré par endroits ces derniers temps. Nous avons tenté de joindre le président de l'APC pour connaître sa version sur le sujet, malheureusement, toutes nos tentatives se sont avérées vaines. A.Y.
Relizane : Controverse autour de l'attribution d'un terrain à Yellel
La nouvelle faisant état de l'attribution d'une assiette foncière sise au chef-lieu de la commune de Yellel à des particuliers n'a pas manqué de susciter l'ire des citoyens. «Notre ville enregistre un déficit manifeste en matière d'infrastructures et d'équipements et manque de foncier», a tempêté un citoyen, en s'interrogeant sur les dessous de ce morcellement en lots à bâtir. «L'utilité publique devait primer sur le profit privé», a-t-il souligné. Un autre citoyen n'a pas manqué d'appeler à l'ouverture d'une enquête sur cette affaire, puisque, selon lui, l'affectation d'assiettes foncières en milieu urbain doit répondre à des critères urbanistiques et selon les besoins de la ville. Selon lui, la pochette en question, de par son positionnement aux abords de l'oued traversant la ville, pouvait être aménagée en espace vert ou en aire de jeu pour les enfants. Issac B.