Algérie

Nouvelles de Kabylie



Travail au noir à Sidi Aïch Durant le premier trimestre 2007, l?Inspection du travail de Sidi Aïch a inspecté 94 établissements installés dans les communes de Sidi Aïch, Adekar et Chemini et a recensé 177 infractions et établi 27 PV, selon son responsable, M. Ziani. Ces infractions sont relatives à la non-déclaration des travailleurs à la sécurité sociale, l?inexistence de fiches de paie, l?absence de conditions de sécurité et de protection, la non-adhésion à la médecine de travail?. Le travail au noir connaît une nette propagation puisque d?après notre interlocuteur : « Sur un effectif de 184 travailleurs exerçant dans 35 entreprises, dont la plupart dans le secteur du bâtiment, 98, soit 53 %, ne sont pas déclarés à la sécurité sociale. Suite à quoi, 3 mises en demeure et 5 PV d?infraction ont été établis par l?Inspection », indique notre interlocuteur qui préconise le renforcement des services de l?inspection en moyens humains afin d?endiguer ce phénomène. La pénurie d?eau perdure à Remila Les habitants du village Remila, distant de 4 km de la ville de Sidi Aïch, continuent de vivre le calvaire à cause de la pénurie d?eau potable depuis plus d?un mois suite aux dommages subis par la conduite principale engendrés par l?affaissement de terrain survenu lors des intempéries précédentes. « Nous avons saisi toutes les autorités afin qu?elles interviennent le plus rapidement possible pour entamer les réparations de la conduite défectueuse d?autant plus que nous ne disposons d?aucune autre source d?eau », souligne un membre du comité du village. Le chef de secteur de l?Algérienne des eaux (ADE) explique que depuis l?arrêt du forage de Remila suite à l?affaissement de terrain, en contrebas de la RN 26, qui a endommagé la conduite sur plusieurs endroits, des réparations ont été effectuées mais l?incessant mouvement du terrain a emporté totalement un important tronçon de cette conduite qui a besoin d?être rénovée. « Par ailleurs, nous assurons régulièrement l?approvisionnement des habitants au moyen de citernes en attendant la reprise de l?alimentation en eau à partir du réseau », ajoute-t-il. L?APC de Sidi Aïch explique, de son côté, qu?elle ne dispose pas de moyens pour la prise en charge de la réfection de cette conduite et que le problème ne peut être pris en charge à son niveau mais par le secteur de l?hydraulique. Aïn El Hammam : Arts plastiques au lycée Le lycée de jeunes filles de Aïn El Hammam abrite une exposition de plus d?une centaine de tableaux de peinture et de dessins étalés sur une semaine. Les élèves ont pu consacrer une partie de leur temps pour reprendre les ?uvres magistrales des grands maîtres (Picasso, Khedda, Dinet, Issiakhem?), mais aussi des créations inspirées du vécu de ces futurs artistes. « Il est à la fois plaisant et enrichissant de finir l?année sur une note d?espoir quand on sait les conditions souvent contraignantes dans lesquelles pataugent les lycéens et leurs encadreurs », dira un professeur encadreur. Ces petits artistes en ont déjà fait un cheval de bataille contre les fléaux sociaux ; des expositions de sensibilisation contre le tabagisme, l?alcoolisme, la drogue. En somme, un univers de formes et de couleurs. Ighzer Amokrane : Un gréviste de la faim dans le carré des martyrs La grève de la faim est mon dernier recours. C?est le seul moyen qui me reste pour dénoncer l?injustice dont je suis victime : ce sont là les premières paroles de M. Maouche Bachir, un citoyen qui s?est installé depuis le samedi 12 mai dans le carré des martyrs du Printemps noir, en face du siège de l?APC d?Ouzellaguen, pour entamer une grève de la faim illimitée. Ce père de famille de 48 ans qui se dit « victime d?un divorce abusif », s?est retrouvé du jour au lendemain à la rue suite à une décision de justice qui accorde la garde des enfants et le domicile conjugal à son ex-femme. Ce qu?il trouve révoltant, c?est le fait d?être obligé de payer une pension alimentaire de 8 000 DA et un loyer de 4 000 DA, lui qui ne touche que 12 000 DA. Cette injustice, il la juge d?autant plus intolérable que son ex-femme loue à une tierce personne l?appartement qu?elle possède à son nom. « Ma femme squatte le logement conjugal que j?ai décroché au moment où je travaillais chez Alfaditex, elle loue son propre logement et je dois lui payer un loyer de 4 000 DA. Où est la justice dans tout ça ? », s?indigne-t-il. Allongé à même le sol, M. Maouche exhibe à qui veut bien les voir tous les documents en sa possession qui, selon lui, prouvent qu?il est un bon père de famille qui n?a abandonné ni son domicile ni ses enfants. Par ailleurs, il soutient que le tribunal de Sidi Aïch qui a statué dans cette affaire est territorialement incompétent pour juger des citoyens qui habitent, l?un Remila, l?autre Ighzer Amokrane. En tout état de cause, il se dit déterminé à aller jusqu?au bout de sa grève de la faim pour recouvrer ses droits, même s?il est en ce moment en longue maladie et doit subir le 2 juin prochain une opération chirurgicale pour une hernie inguinale bilatérale qui nécessite la pose d?une plaque. « Je demande à rentrer chez moi. C?est mon droit », dit-il.


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