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Des enseignantes à l'épreuve du terrain
Depuis le début de la rentrée scolaire et la désignation des postes de travail pour les nouveaux enseignants, la direction de l'éducation de la wilaya ne désemplit pas. Ses visiteurs se recrutent essentiellement, et en plus des demandeurs d'un poste de suppléant dans le secteur, en majorité des femmes des femmes, parmi les nouvelles enseignantes fraichement affectées dans leurs établissements scolaires. Il faut dire que la plus part d'entres elles se sont retrouvées affectées, à la faveur des derniers résultats du concours de recrutement d'enseignants, dans des localités rurales éloignées de leur domicile. Confrontées à de nombreuses difficultés, dont les aléas du transport, elles ne peuvent se présenter à l'heure. L'on raconte ça et là, qu'un bon nombre de ces femmes, dont certaines sont mariées, enceintes ou allaitantes, sont loin d'assumer leur devoir professionnel face à leurs engagements familiaux. En conséquence de cette situation, c'est le service du personnel de la direction de l'éducation qui se retrouve submergé par des demandes de changement de poste ou de transfert d'une localité à une autre. «Un délai d'un mois a été donné à ces nouveaux enseignants pour rejoindre leurs postes de travail, à défaut, les services concernés seront dans l'obligation de désigner un autre à leur place», affirme-t-on à la direction de l'éducation. Le censeur d'un lycée d'une commune rurale ne cache pas d'ailleurs son appréhension de voir surgir ce problème de l'arrivée à l'heure de ces enseignantes. «Il y a un réel problème pour gérer les retards de ces enseignantes; certaines d'entres elles, et faute d'un moyen de transport, n'ont pu rejoindre l'établissement, aux premiers jours de la rentrée scolaire, qu'à partir de 9h», se désole-t-il. Ce problème risque de prendre d'autres tournures à durant l'hiver. A souligner que plus de 90% des 372 postes, pourvus à l'issu du dernier concours de recrutement, sont revenus aux femmes. Zouikri A.

Inspection du travail : élection des assesseurs de justice
Dans une note adressée aux organismes employeurs des secteurs nationaux et étrangers du domaine privé ou public, ainsi qu'aux structures et sections syndicales qui leurs sont affiliées, l'inspection du travail de la wilaya appelle au renouvellement des assesseurs de justice et de membres des bureaux de conciliation. Ces instances chargées de traiter les conflits de travail concernent les tribunaux de Jijel et d'El Milia et relèvent des services de l'inspection du travail. La note appelle à la désignation de représentants des organismes syndicaux ou employeurs concernés en vue de la tenue des élections. Cette opération est prévue pour le 21 octobre pour les assesseurs de justice du tribunal de Jijel et du bureau de conciliation affilié de l'inspection du travail et le 28 du même mois pour les assesseurs de justice du tribunal d'El Milia. Selon les termes de la même note, ces élections dégageront la composante des représentants du monde de travail et des employeurs qui seront élus sous la supervision du tribunal concerné avec la coordination des services de l'inspection du travail territorialement compétents. A rappeler que depuis la promulgation de la loi 90/04 du 06/02/1990 relatif aux conflits du travail, et dans le cas ou ces conflits ne trouvent pas de solutions au niveau de l'organisme employeur, ils seront étudiés, d'abord, au bureau de conciliation, avant de passer au stade de la justice si les problèmes soulevés ne trouvent pas d'issue. Z. A.
Selma : inquiétudes à l'approche de l'hiver
Les travaux de modernisation du chemin de wilaya 137B reliant les communes de Selma et Texenna inquiètent les habitants du fait de la lenteur avec laquelle ils avancent - ou carrément n'avancent pas. Entamés en 2010, ces travaux sont sensés réhabiliter cette route qui dessert les localités montagneuses de la commune de Selma. Le chantier lancé à la fin des années 1990 n'a pas tenu le temps qu'il faut du fait d'un manque flagrant d'aménagements hydrauliques pour canaliser les eaux de ruissellement dans cette région caractérisée par de très fortes chutes de pluies et un terrain friable. C'est ce qui fait qu'à chaque hiver, ces populations sont confrontées aux mêmes problèmes sur certains tronçons dégradés à l'origine de coupures de la route et d'isolement des habitants. C'est pourquoi, ces derniers demandent une prise en charge sérieuse de cette route, au moins pour ce qui est de l'entretien, avant l'arrivée des fortes pluies et des neiges. F. S.