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Un nouveau chef pour le groupement de gendarmerie

Un nouveau chef du groupement de la Gendarmerie nationale, le lieutenant- colonel Bella Ahcene, en l'occurrence, qui occupait les mêmes fonctions à Tipaza, a été installé, hier, à la tête du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Jijel. Il remplace le lieutenant-colonel Mohamed Ben Aziz appelé à occuper de nouvelles fonctions au commandement central de la Gendarmerie nationale.
La cérémonie d'installation du nouveau patron de ce corps de sécurité relevant de la défense nationale a été présidée par le chef du commandement régional de la Gendarmerie nationale relevant de la 5e région militaire.

L'UNPEF s'interroge sur l'attribution des aides sociales

Dans une déclaration remise à la presse, les travailleurs affiliés au secteur de l'enseignement et de la formation représentés par leur instance syndicale l'UNPEF, appellent à la mise en application des décisions prises par le comité des ouvres sociales de la wilaya de Jijel. Saluant d'abord les efforts consentis pour assainir la situation au sein de cette instance, ils déplorent, cependant, le retard accumulé dans la distribution des aides sociales aux enseignants en ce début de la rentrée sociale. Ils évoquent notamment les aides liées à l'achat des logements et des voitures, qui, selon le syndicat signataire de cette déclaration, connaissent un retard inexpliqué dans leur distribution. La représentation syndical de l'UNPEF s'interroge, par ailleurs, sur les rasions de ce retard et appellent les responsables des 'uvres sociales à leur fournir des explications à ce sujet.

Le dévoué inspecteur de français s'en va

L'homme intègre qu'il était, l'ardent défenseur d'une langue qui perd, certes du terrain, mais qu'il a si bien maîtrisée pour l'avoir enseignée à des générations d'élèves qu'il a vus par la suite grandir pour devenir des cadres, n'est plus. Ben Yezzar Mohamed-El Hadi, cet inspecteur de français qui a tout donné pour honorer sa noble mission d'éducateur et pédagogue avant de se voir confier la lourde responsabilité de superviser l'enseignement de la langue française dans sa ville natale d'El Milia, a rendu l'âme, à l'âge de 57 ans, dans la nuit de dimanche à lundi. Depuis sa récente attaque cardiaque, l'homme modeste qu'il était, connu surtout par son abnégation et son sérieux, ne s'est jamais remis de cette pénible épreuve qui l'a subitement terrassé. Habitant un modeste appartement, le vénérable inspecteur, qu'une foule nombreuse a accompagné à sa dernière demeure, ce lundi, n'a jamais bénéficié d'un promotion sociale digne d'un homme qui a tout fait pour transmettre tout son savoir d'une langue qu'il voyait subir, la mort dans l'âme, les aléas d'un contexte d'enseignement qui l'a reléguée au second plan. «Ma satisfaction, ce sont ces gens que j'ai eu comme élèves qui viennent me voir et témoigner leur reconnaissance», nous avait-il confié peu avant sa mort, alors qu'il était sur son lit d'hôpital. «Il n'a bénéficié de rien, il était pourtant un exemple de sérieux et de dévouement pour son travail, c'est toute la corporation qui le perd, l'enseignement de la langue française vient, par son départ, de perdre un de ses meilleurs piliers», confessent, avec peine, des enseignants qui l'ont côtoyé.