Algérie

Nouvelles de Jijel Jijel : les autres articles



El Milia : la cité Ouled Salah a soif
Bien qu'ayant bénéficié de deux réseaux d'AEP, la cité Ouled Salah, dans la ville d'El Milia, est à sec depuis 'une année. Le premier projet a été mis en service à la fin des années 1990 pour ne servir qu'à créer la zizanie entre les habitants. Une grande anarchie a régné dans la distribution d'eau dans cette cité durant toute une décennie avant que les raccordements clandestins n'achèvent définitivement le réseau.
Les requêtes des résidents n'ont pu rien faire devant l'arrogance de certains à se servir comme bon leur semble à partir de conduites vite mises hors usage sou l''il indifférent des services concernés. Ce fait accompli et les incessants appels de détresse lancés par les quelques 4000 habitants de cette localité à relief pentu et accidenté ont poussé les responsables locaux à inscrire un deuxième projet. Achevé il y a quelques mois, le nouveau réseau est encore loin de mettre fin aux déboires des habitants qui attendent une hypothétique arrivée de l'eau avant l'été. Il s'avère que la réception de ce projet est différée d'une semaine à une autre par la volonté'de certaines personnes qui empêchent l'entreprise de terminer le raccordement des conduites. «Nous avons été bloqués par des riverains qui nous empêchent de finir l'installation de 134 mètre de conduites», avoue-le subdivisionnaire de la direction de l'hydraulique. Le directeur de l'unité de l'ADE a, quant à lui, reconnu être au courant du problème de cette cité et renvoie, tacitement, la balle au maitre d'ouvrage du projet. «Nous avons refusé la réception du projet parce qu'il n'est pas achevé», reconnaît-t-il. Rappelons que ce nouveau projet, réalisé avec celui d'une autre cité sur les hauteurs de la ville, a couté une enveloppe avoisinant les 5 milliards de centimes. Zouikri A.


DEUA : des universitaires luttent pour la reconnaissance de leurs diplômes
Formés sur la base de la formule BAC+3 au début des années 1990, les universitaires en études appliquées (DEUA) sont en quête de reconnaissance de leurs diplômes. Si cette revendication est nationale, dans la wilaya de Jijel, elle est depuis quelques temps portée par une association en cours d'agrément pour défendre ce droit. Un jeune titulaire de ce diplôme, sorti d'un institut pétrolier à Boumerdes, s'est présenté à nous, documents en main, pour nous relater le combat que son association compte mener pour faire aboutir cette revendication. «Nous avons été floué, on ne savait pas que notre diplôme n'est pas reconnu par la fonction publique, pendant que cet organisme reconnaît le même diplôme pour les étudiants de l'université continue qui n'ont même pas le bac», explique-t-il.
La découverte du pot au rose a poussé, selon lui, les titulaires de ce diplôme à prendre attache entre eux et s'unir sous la bannière d'un même combat pour la reconnaissance de leur DEUA. La tenue de sit-in à Alger a incité, selon notre interlocuteur, le ministère de l'Enseignement supérieur à se saisir du dossier en leur reconnaissant le droit à une licence, selon le système LMD. Or, les concernés refusent cette solution et revendiquent l'admission directe à la première année master sans passer par un concours en plus de la reconnaissance et la classification du diplôme selon les qualités pédagogiques et scientifiques requises. Z. A.


322 ouvriers pour le nettoyage des plages
La direction de l'action sociale (DAS) compte mettre en place un effectif de 322 ouvriers pour le nettoyage des plages durant la prochaine saison estivale. La décision a été prise à l'issue d'une réunion tenue jeudi dernier au siège de la wilaya qui a réuni le chef de l'exécutif, la direction de l'action sociale et des chefs de daïra. Cet effectif, précise-t-on, viendra s'ajouter à celui qui sera dégagé par les différents services communaux des villes côtières. Sur un autre plan, les services de la wilaya, ont dégagé une enveloppe financière de 20 millions de dinars destinée à la réhabilitation des postes de secours et les aménagements au niveau des plages des communes du littoral. Le wali insiste à ce propos sur la mise en place effective de ce dispositif dès la troisième semaine du mois de mai prochain. F. S.


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