Algérie

Nouvelles de Jijel



Des pénuries de médicaments qui font malLes pénuries récurrentes de médicaments sont devenues une obsession pour les pharmaciens. « Mais de quelle patience parle-t-on si le manque d'un médicament coûte la santé, pour ne pas dire la vie, du malade ' » s'interroge un pharmacien, las, dit il, de ces ruptures. Un simple tour à travers les officines de la wilaya renseigne sur cette situation cauchemardesque pour de nombreux malades. Si pour quelques médecins ces ruptures ne sont pas un grand problème, le constat est tout autre pour certaines spécialités. Un médecin assure que des produits essentiels sont absents du marché, et c'est un grand souci pour les malades. Il cite, à titre d'exemple, les corticoïdes pour enfant, certaines gammes d'antibiotiques et des anti-inflammatoires. Un pharmacien fait un constat des plus pessimistes sur la situation, évoquant des pénuries de médicaments qui durent de longs mois, comme l'Aldomet 250 (methyldopa), un antihypertenseur central indispensable pour le traitement de l'HTA chez la femme enceinte. « Ce produit qu'on ne peut substituer par aucun autre médicament est absent du marché depuis une année », soutient-il. Pour se le procurer, les malades vont en Tunisie ou font appel aux trabendistes pour le ramener de France, note-t-il encore. Les ruptures conjoncturelles touchant certaines maladies chroniques sont également un souci pour les pharmaciens. Le président de l'association El Fedjr rapporte le cas du Femara et Zoladex, coûtant 20 000 DA la boîte. « C'est notre association qui se débrouille pour payer ces produits aux malades démunis et non assurés », indique-t-il.Sidi Marouf : Un millier de foyers raccordés au gaz de villeDes centaines d'habitants de la commune de Sidi Marouf, au sud de la wilaya de Jijel, ont vécu un événement exceptionnel à la faveur du raccordement de leurs foyers au gaz de ville. Une cérémonie présidée par les autorités de la wilaya a, en effet, permis à un millier de familles de bénéficier du gaz de ville. Le nombre de raccordements réalisés est de 932, selon des sources informées, pour un montant de 420 MDA (millions). Cet événement a été vécu par les habitants comme une délivrance. Par ailleurs, les services de la direction des mines et de l'industrie ont fait part d'un bilan globalement positif en matière de raccordement au gaz de ville depuis la dernière décennie. De quatre, le nombre de localités alimentées est passé à 40, après l'achèvement du programme 2009, selon les chiffres communiqués. Le montant de l'investissement réalisé à la faveur de cette opération est de 3 840 MDA ; 59 300 foyers sont concernés par le raccordement, soit un taux de 55% d'ici la fin de ce programme. Ainsi, le nombre de foyers alimentés en cette source d'énergie, qui était de 19 600 pour un taux de 18%, n'a pas cessé de croître pour atteindre des proportions jugées satisfaisantes, en attendant la réalisation des programmes restants. De 2004 à 2009, le nombre de localités raccordées est passé de 10, pour 28 000 foyers, à 31, pour 56 100. Le montant de l'investissement est passé de 780 à 3033 MDA.El Milia : El Ezz se retire de BellaraSelon des informations relayées par plusieurs médias algériens, le groupe égyptien El Ezz industries a décidé de retirer son projet d'investissement à Bellara, dans la commune d'El Milia. Prévu pour un montant de plus d'un milliard de dollars, celui-ci a été annoncé, il y a quelques années, à la faveur d'un accord entre le gouvernement algérien et la partie égyptienne. Selon les mêmes sources médiatiques, le patron de ce groupe aurait conditionné son investissement par des facilités fiscales que le gouvernement algérien a rejetées. L'annulation de ce projet vient de plonger dans l'incertitude cette zone industrielle à vocation régionale, érigée en tant que telle, à la faveur d'un conseil de gouvernement tenu au mois de décembre 2004. Plusieurs projets, dont celui égyptien, ont en effet été annoncés pour être implantés sur ce site de 523 ha sans qu'ils aient vu le jour. Le géant mondial de l'acier, l'Indien Arcelor Metal, a également annoncé son intention de réaliser un investissement pour un projet sidérurgique à Bellara, tout comme le groupe Rabrab qui a fait part de son intérêt pour cette zone. Contacté pour nous donner des éclaircissements à ce sujet, le directeur de l'industrie et des mines a indiqué que rien ne lui a été notifié de la part des responsables centraux sur le retrait du groupe égyptien. Il a, cependant, confirmé que les projets retenus pour la zone en question, soit ceux de Rebrab et d'Arcelor, sont toujours à l'ordre du jour.


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