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Nouvelles de Constantine Constantine : les autres articles



Nouvelles de Constantine                                    Constantine : les autres articles
La construction du logement en débat
Une journée d'étude sur l'évaluation des équipements utilisés dans la construction des logements et le développement de la wilaya a été organisée, hier, au siège de l'APW, situé à la cité Daksi. Cette journée a permis de regrouper des entreprises nationales et internationales expérimentées dans la construction des logements, notamment celles utilisant des méthodes modernes, parmi lesquelles une société turque spécialisée dans le coffrage-tunnel.
A cette occasion, le wali de Constantine a affirmé qu'entre 1999 et 2011 la wilaya a réalisé 4109 logements, alors que le programme de 2010-2011, compte à lui seul 63 000 unités. Il explique que les méthodes utilisées ont engendré un retard de 23 ans, et a insisté sur le fait d'opter pour de nouvelles techniques et un professionnalisme dans la réalisation, ainsi que la formation de spécialistes dans la construction. Pour sa part le DLEP a affirmé que la wilaya dispose de 349 entreprises dont 41% classées dans la même catégorie, et que l'Etat a permis l'augmentation des espaces urbains de 3200 ha.
En outre, Saâd Beghidja, un élu de l'APW, a insisté sur l'utilisation de méthodes cruciales pour la réalisation des projets en cours, qui concernent 100 000 logements, dont 43 000 relèvent de l'ancien programme 2005-2009, alors que l'étude de 15 000 demandes de logement social n'a pas encore démarré. Il ajoute que les capacités de construction de certains entrepreneurs sont encore insuffisantes et que cette journée permettra de créer une rivalité entre les différentes entreprises, afin de permettre le développement de la construction urbaine. L. Daoud
Le PT célèbre son 22e anniversaire
En dépit de la fraude honteuse ayant caractérisé les législatives du 10 mai, où les deux tiers de nos sièges ont été transférés au profit du FLN et d'autre partis, nous n'avons perdu aucune de nos 300 000 voix. » Ce sont les paroles de la secrétaire générale du parti des travailleurs, Louiza Hanoune, lors du meeting régional organisé hier au palais de la culture Malek Haddad à l'occasion du 22ème anniversaire (le 28 et 29 juin 1990) de la création du parti des travailleurs (PT). Beaucoup de militants du parti sont venus de plusieurs villes de l'Est.
La responsable du PT a, par ailleurs, estimé que son parti a eu «un parcours des plus honorables et des plus réguliers, loin de toute manipulation des «laboratoires étrangers», et que déjà, en 1988, il activait en secret sous l'appellation de «Organisation communiste des travailleurs».
Les événements du 5 octobre 1988 ont été l'opportunité pour l'émergence du parti, qui a ainsi lancé son premier congrès constitutif public, selon sa charte basée sur les principes suivants: communisme, démocratie, souveraineté du peuple et autonomie financière, s'opposant clairement à l'impérialisme, au parti unique, à la bourgeoisie, au capitalisme, etc. Elle a rappelé le nombre de sièges obtenus successivement à l'APN aux différentes législatives par le PT: 4 en 1997 (première participation), 21 en 2002, 26 en 2007 et 24 en 2012. O. - S. Merrouche
Eclairages sur l'architecture romano-africaine
Organisée par le centre national de recherche en archéologie (CNRA) et abritée, jeudi dernier, par le musée national Cirta, la conférence animée par Roger Hanoune, intitulée «Architecture romano-africaine: techniques et formes», a attiré un public intéressé en dépit de son caractère technique. Maître de conférences honoraire (archéologie romaine) à l'Université Lille 3, l'intervenant a exposé dans un langage simple et accessible, la synthèse de ses recherches, fruit d'une longue expérience de sites archéologiques tunisiens, très similaires à ceux de l'Algérie. Ces résultats apportent des éclairages importants sur cette architecture, mais surtout une reconnaissance pour le savoir-faire des artisans nord-africains de l'époque qui, selon Roger Hanoune, n'avaient rien à envier aux Romains, surtout qu'ils ont adapté des techniques de construction très originales, tout en apportant leur propre expérience, avec l'utilisation de matériaux locaux. «Les Romains ont eu recours dans la construction des ouvrages architecturaux à des matériaux artificiels, alors que l'on trouve dans les cités nord-africaines des maisons où l'on utilisait des produits naturels comme la brique de pierre et la terre cuite», a affirmé Roger Hanoune qui tient à apporter un détail important, précisant que «contrairement à ce que l'on pensait avant, les constructeurs en Afrique du Nord de l'époque située entre le 1er et le 4ème siècle de l'ère chrétienne se sont inspirés de l'architecture hellénistique et non des Romains».
Pour conforter sa thèse sur ce savoir-faire, appelé aussi «Opus Africanum», le conférencier citera plusieurs exemples d'ouvrages et de procédés architecturaux que l'on peut trouver aussi bien à Carthage en Algérie qu'à Tébessa ou à Cherchell en Algérie. Mais les exemples les plus remarquables demeurent ceux des maisons luxueuses à étages souterrains, si bien conservées sur le site de Bulla Regia, dans la plaine de Medjerda en Tunisie.
Des réalisations illustrant parfaitement le niveau atteint à cette époque et qui incite à revoir toutes les connaissances déjà établies sur l'architecture nord-africaine qui avait ses propres particularités, pour dire que tout ce qui a été construit dans cette partie colonisée par les Romains, n'est pas uniquement l''uvre des Romains. S. A.


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