Algérie

Nouvelles de Constantine



La pénurie de timbres fiscaux perdure

Trop, c’est trop !» Cette expression de ras-le-bol est sur toutes les lèvres, exprimant l’indignation des citoyens quant à la pénurie de timbres fiscaux. Le problème n’est pas anodin, sachant qu’il perdure, au grand dam de milliers de contribuables contraints de différer toute démarche assujettie à la présentation de timbres fiscaux. A l’exemple de la carte nationale d’identité, de l’extrait du casier judiciaire ou du certificat de nationalité, pour ne citer que ces quelques pièces administratives. Parmi les raisons avancées expliquant en partie ce dérèglement, les buralistes pointent du doigt le nouveau dispositif instauré par l’administration de tutelle, en l’occurrence l’obligation pour eux de présenter, lors de l’achat des timbres fiscaux, un chèque visé, ce qui leur occasionne une perte de temps préjudiciable à leur commerce. Surtout, nous dit l’un d’eux, que la marge bénéficiaire est très mince et qu’elle en devient presque nulle si l’on prend en compte les agios prélevés généreusement pour toute délivrance de chèques visés. Autant s’abstenir, ajoute ce buraliste, outré par de telles exigences.                                                                      
    Travaux d'aménagement : Des projets qui piétinent

Cela fait déjà plus d’une année que les services de l’APC de Constantine ont annoncé le lancement de travaux d’aménagement au boulevard des Frères Zaâmouche. Un projet prévu en prévision de l’achèvement du parking à étages se trouvant sur le même boulevard. Mais ce dernier est toujours au point mort à un moment où les trottoirs de cette artère à forte densité se trouvent dans un état de dégradation avancé. Même l’éclairage public, qui devait être refait, fait défaut dans de grandes parties, alors que les stations abritant les bus desservant certaines cités de la ville, et autres communes de la wilaya, sont toujours à l’abandon.
Une opération similaire a été programmée mais elle demeure encore en suspens. Elle devrait cibler le boulevard de l’ALN, reliant la cité Daksi à celle de l’Emir Abdelkader, en passant par les cités des Frères Abbes et Sakiet Sidi Youcef. Cette artère, parmi les plus fréquentées de la ville, connaît une anarchie urbanistique sans précédent. L’occupation illicite de la voie publique par de nombreux commerçants est devenue un fait anodin, alors que les autorités continuent d’observer un silence complice.                                                                                                             
 
Des tarifs de taxi selon les syndicats

Des usagers de taxis ont été surpris la semaine dernière de se voir réclamer 20 DA pour le trajet entre le centre-ville et le CHU, ainsi que pour celui entre Bab El Kantara et le centre-ville, alors que d’habitude le tarif est fixé à 15DA. Interrogés, des chauffeurs de taxis se sont contentés d’expliquer laconiquement aux passagers qu’il s’agit d’une augmentation décidée par leur syndicat sans préciser lequel, puisque la corporation en compte plus d’un.
Une augmentation sans préavis qui n’a pas été du goût des citoyens, surtout que la direction des transports a considéré illégales ces décisions d’augmentation prises sans l’aval de l’autorité de tutelle. Le plus étrange est que plusieurs chauffeurs de taxis continuent d’appliquer l’ancienne tarification, alors où réside la faille '            Une capacité d’accueil de 3200 lits dans la wilaya

C’est le nombre de lits qui seront disponibles à travers les différentes infrastructures hôtelières de la wilaya avant la fin de l’année en cours. Avec la réception, à compter du mois de juillet, des deux hôtels Novotel et Ibis, situés
au centre-ville et l’ouverture de l’hôtel Ramdani 2 à
El Khroub, puis celui réalisé par le groupe Boulefkhad
à la nouvelle ville Ali Mendjeli, la wilaya bénéficiera de près de 1 500 lits, lesquels s’ajouteront aux 1 700 lits disponibles, ce qui donnera une capacité d’accueil
de 3 200 lits. Un chiffre qui couvrira plus de 50% des besoins exprimés dans une wilaya qui accuse un déficit flagrant en la matière.                                                                   

                                                     
 


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)