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Nouvelles de Constantine



Nouvelles de Constantine
Rencontre sur les maladies rares : le mariage consanguin premier facteur de risqueLa journée mondiale des maladies rares a été célébrée pour la première fois, hier, à l'hôtel Hocine à Ali Mendjeli, grâce à une initiative de l'association défi et espoirs contre les myopathies (ADEM). «Désormais, cette journée coïncidant avec le 28 février sera dédiée, chaque année en Algérie, aux personnes atteintes de maladies rares ou orphelines», nous annonce Ahmed Boucheloukh président de l'association ADEM. Ces malades sont difficiles à recenser, estiment certains spécialistes présents à cette journée consacrée essentiellement à la sensibilisation. Lors de son intervention, le professeur Abdelmadjid Hamri, chef de service de neurologie au CHU de Constantine, a indiqué qu'une maladie rare est considérée comme telle si elle atteint moins d'une personne sur 2000, soit 0.2 % de la population, tout en précisant que l'origine de cette maladie rare est à 80 % d'ordre génétique. Selon lui, le mariage consanguin en Algérie est à 39% responsable de ces pathologies. «Ce genre de mariages à haut risque, en raison des anomalies pouvant se produire chez le f?tus, est une pratique encore vivante chez nous; elle est surtout répandue à l'est Algérien notamment à Batna, Khenchela, la Kabyle, et le M'zab», a-t-il affirmé. C'est pourquoi, a-t-il insisté, les tabous devraient se briser pour laisser place à un travail de sensibilisation régulier en direction des concernées. Chose qui permettra une action en amont, à travers l'élaboration de diagnostic précoce voir même prénatale. Le professeur Hamri nous a appris par la même occasion que le hic dans ce genre de maladies, dont on cite la sclérose latérale amyotrophique SLA, est l'inexistence de traitement curatif. Selon lui, de par le monde, les spécialistes de la santé n'ont d'autres choix que le traitement substitutif. Concernant la prise en charge médicale, nos malades mènent un dur combat. « Si les consultations sont possibles au sein de nos hôpitaux, les soins médicaux, la médication et le suivi de ces maladies évolutives ne sont pas toujours assurés», nous affirme le président d'ADEM. Notons que la journée a vu la participation d'une large communauté activant dans le cadre de la lutte contre les myopathies et le handicap. O.-S.MerroucheL'ANDI réunit les investisseursEn réunissant mercredi dernier les investisseurs de la wilaya de Constantine, l'agence nationale de développement et d'investissement (ANDI) s'est évertuée, par le biais de son secrétaire général, Khiar Djaouada à expliquer toutes les facilitations accordées, notamment celles contenues dans la loi de finances 2014. «Il ne faut pas voir uniquement les lacunes et autres insuffisances ; certes le dispositif est en perpétuel perfectionnement et ce ne sont pas quelques agents, de par leur mauvaises intentions qui altéreront toute cette dynamique», dira le secrétaire général de l'ANDI, qui ajoutera par ailleurs que «quelques soient les difficultés rencontrées, les dossiers retenus, ou en voie de l'être, même s'ils ne sont pas forts, ont le mérite de constituer un espoir certain». Le même responsable évoquera le problème du foncier qui pénalise la wilaya, au regard de la forte demande exprimée. Le secrétaire général de la wilaya donnera les solutions préconisées pour faire face à ce problème. «Nous avons été surpris par l'ampleur des demandes d'investissement ; pour cela nous avons pu dégager des zones d'activités au niveau des communes, où nous avons actuellement 9020 hectares en plus de 300 hectares disponibles ; une superficie qui nous permet de répondre à une bonne partie de ces demandes», notera-t-il. Sur un autre registre, et lors des débats, les différents intervenants ont évoqué les obstacles rencontrés lors de la mise en pratique de leurs projets. A noter que l'université de Constantine était présente et c'est la directrice de la maison de l'entrepreneuriat, Sandra Saïbi qui relèvera dans son intervention le rôle intrinsèque de l'université. Le doyen de la faculté des sciences économiques, Abdennour Moussaoui, interviendra pour dire «N'est pas investisseur qui veut, c'est tout un état d'esprit, ceci d'une part; d'autre part, toutes les bonnes volontés ne suffiront pas à faire face aux dérèglements de la pratique commerciale qui privilégie la vente en l'état, moins risquée et plus lucrative». N. BenouarDeux blessés dans un accident de busDeux blessés ont été enregistrés, jeudi dernier vers 9h, suite au dérapage d'un bus de marque Sonacome 100V8, survenu sur la RN 79 à proximité de l'aéroport Mohamed Boudiaf. Selon la Protection civile, il s'agit d'un homme, A.A., âgé de 38 ans, et une femme, G.M, âgée de 24, évacués vers l'hôpital de Ali Mendjeli. Le bus, qui assurait le service sur la ligne entre la station Khemisti et la nouvelle ville Ali Mendjeli, a quitté la chaussée pour terminer sa course sur le bord de la route. Les causes de cet accident qui a crée la panique parmi les passagers, demeurent inconnues. Ratiba B.




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