Algérie

Nouvelles de Bouira


Des livres pour 22 wilayas Pour montrer que la culture a subi une impulsion formidable depuis qu?Alger a été choisie comme capitale de la culture arabe pour l?année en cours, les responsables ne cessent de prendre d?heureuses et louables initiatives. En témoigne celle prise, récemment, et qui consiste à offrir des quotas de livres à 22 wilayas. Ces quotas sont prélevés sur les publications réalisées au cours de l?année par le ministère de la Culture. Ainsi, chaque wilaya bénéficiaire recevra 50 exemplaires/ titre sur les publiés en 1500 exemplaires et 80 autres sur les ouvrages publiés en 3000 exemplaires. Selon le programme éditorial, qui s?inscrit dans le cadre d?« Alger, capitale de la culture arabe », un calendrier d?enlèvement concernant ces publications est prévu. Ainsi, les dates d?enlèvement débutent les 21 et 22 juillet avec Tizi Ouzou et prendront fin les 4 et 5 septembre, avec les wilayas d?Adrar, Tindouf, Illizi, Batna et Béchar. Privilégiée par rapport à beaucoup d?autres, la wilaya de Bouira pourra enlever ses quotas de nouvelles publications à partir des 28 et 29 juillet. Des modifications dans les dates d?enlèvement des quotas pourraient intervenir, informe cependant une petite note accompagnant ce calendrier. Au titre du programme sectoriel, la wilaya de Bouira bénéficie de 3 bibliothèques, alors qu?au titre du programme intitulé fonds commun des collectivités, elle bénéficie de 38 bibliothèques en plus d?un institut régional de formation musicale. Il est évident qu?avec tous ces atouts en main, la wilaya se mettra à vivre intensément conformément à son statut culturel qui fait, déjà, d?elle un centre de rayonnement culturel. Violence au CEM de Aïn El Hadjar Trois enseignantes ont été copieusement injuriées par leur collègue avant-hier, lors du conseil de fin d?année au CEM de Aïn El Hadjar, dans la daïra de Aïn Bessem. L?une d?elles a échappé de peu à l?agression de la part du même prof irascible. Le récit de cette lâche agression nous a été fait, les larmes aux yeux, hier, par la principale victime, devant le portail de l?établissement scolaire. Pendant qu?elle rapportait les faits, un professeur, qui devait nous déclarer par la suite avoir été témoin de la scène, laissait tomber ces paroles menaçantes, adressées d?abord à la prof pour l?obliger à se taire, à nous, ensuite : « Vous le payerez cher. Et vous le regretterez. » Pour nous dissuader de poursuivre notre enquête. Il était 10h, ce mardi, dans une salle de classe où se tenait ledit conseil réunissant les profs pour préparer la prochaine rentrée scolaire. L?un des plus anciens parmi eux, Z. A., s?est levé et a demandé à garder les mêmes élèves pour l?année prochaine, car, dit-il, ceux des autres professeurs, qui n?ont rien fait durant toute l?année, ne l?arrangent pas. Une des profs, se sentant visée par l?attaque, demanda à connaître qui ils sont, puis l?engagea à se montrer plus poli envers ses collègues. Alors, selon la victime, le prof, entrant dans une colère noire, se met à déverser sur elle et sur deux autres professeurs un flot d?injures, sous prétexte qu?il a fait l?objet de médisance de leur part. Enfin, ne pouvant plus se maîtriser, l?enseignant d?arabe s?empare d?une chaise et menace de la briser sur la tête de la jeune femme. Ces faits ont été confirmés par la 2e victime, puis par une autre ayant eu, par le passé, une histoire similaire plus grave encore avec ce même enseignant. Pour le directeur de l?établissement, il ne s?est absolument rien passé. Pour les autres profs, tous des hommes (au fait, ne seraient-ils pas un peu machos, un peu misogynes ?) c?est la prof qui était dans le tort et, de toute façon, il y a eu réconciliation. Certes, mais pas avec la principale victime, c?était plutôt avec les deux autres.
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