Algérie

Nouvelles de Bouira


20 tonnes de miel produites par an Créée en 1977 à Aïn Laloui, dans la daïra de Aïn Bessem, la Cassab, la plus importante coopérative apicole de la wilaya, s?étend sur une superficie de 3 ha. Les capacités de production de cette unité modèle qui emploie 13 travailleurs sont tout simplement étonnantes. En une année, elle donne en moyenne 10 000 ruches, produit 20 tonnes de cire et 10 tonnes de miel. Ce rendement supérieur s?explique par une utilisation optimale des techniques modernes d?élevage et de la volonté des travailleurs d?être très compétitifs dans la production. Ce savoir-faire en la matière se trouve sur un tableau exposé en trois points qui ont révolutionné la filière : 1 - En 1780, François Hubert, citoyen helvétique aveugle, invente avec l?aide de son domestique le cadre mobile et la ruche, 2 - Un menuisier français du nom de Jean Mehring met au point en 1857 un appareil pour gaufrer la cire. 3 - Un peu plus tard, l?Autrichien Hruchka crée l?extracteur de miel. C?est un appareil cylindrique qui peut accueillir à l?intérieur quatre cadres ou ruches et qui, actionné à la main électriquement, donne par pression le miel. Le miel ainsi pressé est recueilli ensuite dans des récipients en forme de fût ou de cuve. La Cassab qui produit sa propre cire, en achète aussi parfois à l?état brut qu?elle fait fondre dans une chaudière à cire, ou fini (cire gaufrée). Mais ce n?est pas tout de produire, il faut prendre soin des abeilles qui le produisent. Cela a conduit la coopérative à étudier les maladies, qui peuvent affecter ces hyménoptères, en les combattant au moyen de produits tels que le Varroa ou le Pulva-Linate. Les apicultures de la Cassab ont réussi à identifier cinq maladies : les loques américaines (maladie de couvain) et européennes (maladie des larves), l?accariose, la nosémose, l?amibiase ou mycose et la varroise. Cette dernière est la plus répandue des cinq. La lutte de tous les instants, que mènent les apiculteurs pour permettre aux essaims d?abeilles de demeurer sains et de faire leur travail, explique ce rendement étonnant. Importantes chutes de pluies Providentiellement réparties en une semaine, les importantes pluies qui se sont abattues dans la wilaya ont permis aux nappes phréatiques et aux barrages d?atteindre des niveaux appréciables. Les plus fortes précipitations ont eu lieu le 12 avril où la station météorologique a pu enregistrer en 24 heures 38,6 mm. Le 13 du même mois le même service notait un cumul de 19,8 mm. Alors que le 14 (3,8),le 15 (0,5), le 16(0,8) et le 18(0,4) ont été faibles en précipitations. Celles-ci devaient s?accentuer le 19 où la station météo enregistrait 8,9 mm. Au total, c?est un cumul supérieur à 70 mm qui a été enregistré en une semaine par la station météo de Bouira. Ces apports pluviométriques se sont traduits par une hausse très satisfaisante du niveau du barrage de Tilzdit actuellement à 157 millions de m3, assez proche de sa capacité estimée à 167 millions de m3. On imagine le soulagement des populations des 12 communes qu?il devra prochainement alimenter en AEP jusqu?en 2030 et des exploitations de la plaine du Sahel qu?il irriguera sur une superficie de 6000 ha . Le seul barrage à n?avoir pas pu tirer bénéfice de cette aubaine céleste, à cause des bassins versants peu élevés, est l?oued Lakhal (Aïn Bessem) qui est à 22 millions de m3 pour une capacité estimée à 31 millions de m3.
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