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Nouvelles de Biskra Biskra : les autres articles



Nouvelles de Biskra Biskra : les autres articles
Une commission pour Sidi Okba

Ayant pour mission principale de réactiver de nombreux projets en souffrance depuis des années dans la daïra de Sidi Okba, une commission de wilaya a été constituée la semaine dernière sur instruction du wali de Biskra, Messaoud Djari, qui avait effectué, quelques jours auparavant, une visite impromptue à la commune de Sidi Okba, a-t-on appris de sources fiables. Cette instance constituée de directeurs exécutifs, des membres de l'APW et d'élus locaux de l'APC, devra s'atteler, dans un premier temps, à identifier les causes des lacunes, dysfonctionnements et retards enregistrés dans la réalisation de nombreuses infrastructures et ouvrages initiés par l'Etat dans les secteurs de l'habitat, de l'éducation, de l'aménagement urbain, des services de l'état civil et de la collecte des déchets ménagers.
Dans un second temps, cette commission devra proposer des solutions et des mesures urgentes afin de concrétiser, dans les plus brefs délais, tous les projets relatifs à l'amélioration du cadre de vie des habitants de cette région, accusant, il est vrai, de nombreuses déficiences, et dont les espaces urbains sont dans un état de dégradation avancé.
Hommage à Djamel Guerid

Plus de 15 jours après le décès à Oran de Djamel Guerid, la maison familiale des Guerid à Tolga, située à 38 km au sud-ouest de Biskra, continue de recevoir des dizaines de personnes venues de toute l'Algérie pour présenter leurs condoléances et exprimer leur douleur et leur tristesse à la famille de cet éminent chercheur en sciences humaines décédé à l'âge de 70 ans. Considéré par ses pairs et l'ensemble du monde universitaire comme étant le fondateur d'une sociologie d'essence purement algérienne, Djamel Guerid est comparé à un Marx ou un Ibn Khaldoun eu égard à l'ampleur de ses travaux en sociologie et en anthropologie sociale et culturelle. Dans son ouvrage de référence L'exception algérienne : la modernisation à l'épreuve de la société, il jette les jalons d'une vision du monde et d'un système de pensées nationales basées sur des enquêtes minutieuses et approfondies. «Sans enquête, pas de droit à la parole», disait-il au nombreux étudiants et chercheurs qu'il a encadrés à l'université d'Oran. Il naquit à Tolga en 1943. Après des études à l'école primaire française et, en parallèle, à l'école coranique de son village natal, cursus qui en fera un excellent bilingue, il intègre, en 1956, le lycée franco-musulman de Constantine d'où il a failli être expulsé pour avoir inscrit sur un mur «Vive le FLN». C'est son institutrice, femme du directeur de l'établissement qui le sauve de la punition, raconte son frère, Hocine Guerid, enseignant et inspecteur de l'éducation nationale à la retraite. «Il faut dire que cette école qui visait à former une élite de lettrés issue de la population indigène destinée à servir l'administration coloniale était, au grand dam des colons, une pépinière de nationalistes et un foyer brûlant de la subversion anticoloniale. Djamel y a côtoyé des personnalités et des acteurs du mouvement national et son patriotisme sans faille s'y est forgé», ajoute notre interlocuteur.
Djamel Guerid qui, témoignent ses connaissances, n'a jamais voulu quitter l'Algérie même au plus fort de la décennie noire et malgré d'alléchantes propositions d'institutions universitaires étrangères, est assurément un pilier de la sociologie algérienne. Des voix, estimant le personnage à sa juste valeur, s'élèvent pour que sa vie et son 'uvre soient l'objet d'un séminaire national à l'université de Biskra et qu'une rue de Tolga, un bâtiment public où une salle de conférence porte son nom.

Le censeur du lycée d'Ourlel meurt dans un accident

Hier matin, une famille circulant à bord d'une Chevrolet en direction de Constantine a été victime d'un terrible accident sur la RN46 B ou route de Labrach reliant Tolga à Loutaya, a-t-on appris de sources fiables. Leur véhicule est entré en collision avec un poids lourd circulant en sens inverse. Le chef de famille, Mohamed Dridi, âgé de 50 ans, censeur du lycée d'Ourlel, est décédé sur les lieux du drame. Son corps a été déposé à la morgue de Tolga par les secouristes de la Protection civile. Son épouse, sa fille, nouvelle bachelière qui allait s'inscrire à l'université de Constantine, une amie de celle-ci et un enfant en bas âge, atteints de blessures plus ou moins graves, ont été transportés aux urgences de l'hôpital Bachir Bennacer de Biskra. Les agents de la Gendarmerie nationale ont ouvert une enquête afin de déterminer les causes de cet accident qui a jeté l'émoi au sein des amis, collègues et habitants de Sidi Okba d'où le défunt était originaire.

Un fellah électrocuté à Meziraâ

Victime d'une électrocution pendant qu'il procédait à l'installation d'une pompe à eau, un jeune agriculteur âgé d'à peine 18 ans, de la commune de Meziraâ, située à 65 km à l'est de Biskra, a rendu son dernier souffle, vendredi soir, à l'hôpital de la daïra de Zeribet El Oued où il avait été évacué dans un état grave, rapporte une source médicale. Une enquête des services de sécurité est en cours afin de déterminer les causes exactes du décès de ce jeune fellah.


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