Université Hadj Lakhdar : les logements de la discorde
Les enseignants de l'université Hadj Lakhdar bénéficiaires des 70 logements faisant partie du programme du président de la République sont sortis hier dans la rue après avoir patienté plus de 2 ans. Ils étaient une quarantaine de professeurs et de maîtres assistants présents tôt dans la matinée à l'entrée du nouveau pôle universitaire de Fesdis (situé sur la RN 3 à 20 km au nord de la ville de Batna) où, portant des banderoles, ils ont observé un sit-in. Cette action est mentionnée dans un communiqué remis au rectorat le 22 du mois écoulé. En effet, ledit communiqué, dont nous détenons une copie, interpelle la tutelle sur le retard accusé quant à la remise des clés. La liste des bénéficiaires établie selon des critères clairement définis par la commission de logement et dûment entérinée par le recteur ainsi que par l'ensemble des partenaires sociaux (CNES et UGTA est en attente depuis 2 ans. Une directive émanant de la tutelle et exigeant la révision des critères d'attribution selon une grille nationale a laissé les enseignants pantois! «Nous ne comprenons pas les raisons qui animent la tutelle à vouloir changer des critères autour desquels les premiers concernés sont tombés d'accord '» s'est interrogée Pr. Mokhnache, membre de la commission, d'autant plus, a-t-elle ajouté, qu'« à Laghouat, Jijel, Sétif et Djelfa, les enseignants ont reçu les clés sans réviser les critères et même si parfois les travaux ne sont finis». Taieb Bouzid, vice-recteur, chargé des affaires extérieures, déclare n'avoir aucune information à ce sujet et qu'ils attendent le feu vert du ministère et qu'ils ne seraient pas prêts à outrepasser les directives de la tutelle. Ce quota de 70 logements, pour rappel, a fait l'objet d'une grande polémique, l'année dernière, entre enseignants, au point où ils en sont arrivés aux mains. L. G.
Le revêtement des routes est lancé
L'entame des travaux de revêtement des routes dans la ville de Batna fait la joie des usagers ! Certains axes principaux, notamment Bouakkel et Djebanet Echouhada ont longtemps été délaissés. Bien que les raisons du retard, invoquées par les autorités locales, reviennent au renouvellement du réseau AEP, il n'en demeure pas moins que certains entrepreneurs n'ont pas respecté les délais. Avec la chute des températures, il n'était pas possible de procéder à l'opération puisque, selon les explications avancées par le président de l'APC, ce type de travaux ne peut se faire dans les conditions hivernales. L'application du goudron, nous a-t-on précisé, ne peut se faire à une température en deçà des 16°C.
Par ailleurs, les travaux du renouvellement du réseau électrique qui ont chamboulé le plan de circulation, semblent enfin aboutir, permettant ainsi aux usagers de respirer. Les heures de pointe durant ces derniers temps sont devenus intenables, notamment sur la route de Tazoult ou encore sur la route de Constantine, dans sa partie supérieure. Voilà ce qui concerne la partie apparente de l'iceberg. Le plus gros, par contre, se situe à l'intérieur des quartiers où dos d'âne sauvages, nids de poules et parfois de véritables crevasses parsèment la route. Chaque orage laisse des flaques d'eau qui, en plus des automobilistes, gênent également les piétons. Ces derniers sont pris entre deux feux : lorsqu'ils ne sont pas obligés de pratiquer le saut en longueur, ils «bénéficient» des éclaboussures causées par les conducteurs indélicats. L. G.
Exposition de photos de Kaïs Djillali : les Aurès et la richesse de son patrimoine
La ville de Batna a l'honneur d'accueillir la première exposition photo qui sera exportée vers une dizaine de pays étrangers, entre autres, ceux de la communauté européenne ainsi que ceux de l'Amérique latine. Le coup d'envoi de l'exposition «Aurès, patrimoine et résistance» du photographe de renommée mondiale Kais Djillali a été donné le 27 avril à la grande salle d'exposition Assehar, située au centre-ville de Batna. Organisée par l'association des amis de Medghacen dans le cadre du mois du patrimoine, l'exposition se prolongera jusqu'au 10 du mois courant. L' on est emporté par une expérience émotionnelle rare, celle de la redécouverte des Aurès. Les pieds collés au sol et pourtant le vertige est là, à la vision de reliefs tourmentés des Aurès et des trésors naturels, archéologiques, et humains, que recèle la région! Sans s'en rendre compte l'angoisse cède la place à l'euphorie qui s'installe peu à peu face aux 'uvres présentées et du coup les émois découlant de la peur des sombres nuits d'hiver se mêlent à l'excitation que génèrent les couleurs vivaces du printemps. La curiosité du visiteur se transforme subitement en étonnement et le pousse à entreprendre le voyage aux travers des bifurcations ramifiées des rides profondes de portraits de personnages historiques auressiens. Voilà un prélude à ce dont Kaïs Djillali nous convie à admirer. Cette expo est le fruit de 5 ans de travail, confie l'artiste. Les allées et venues multiples entre Alger et les Aurès lui ont permis de redécouvrir à chaque fois des panoramas différents et une lumière changeante au fil des jours et des saisons. S. M.
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Posté Le : 08/05/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Watan
Source : www.elwatan.com