Agence CNEP de Batna : 10 ans de prison requis contre l'ex-directeurLe procureur de la République près le tribunal de Batna a requis, tard dans la nuit de lundi, 10 ans de prison et une amende de 100 milliards de centimes à l'encontre de l'ex-directeur de l'agence CNEP de Batna ainsi que l'entrepreneur I.N. pour dilapidation de deniers publicset octroi de privilèges illégaux pour le premier et pour complicité pour le second. L'entrepreneur était déjà sous mandat de dépôt pour émission de chèques sans provision. L'affaire remonte à 2012, quand l'ex-directeur de l'agence CNEP de Batna s'est porté garant de crédits alloués à l'entrepreneur, et ce, sans aviser sa hiérarchie. Notons que la somme allouée est estimée à 445 milliards de centimes. La somme en question était destinée à la réalisation de 600 logements promotionnels et d'une unité de production de dalles de sol. Face à cette situation la direction générale de la CNEP a décidé de poursuivre en justice le directeur de l'agence de Batna qui a été également licencié. Le verdict de cette affaire sera connu le 21 décembre. MAUSOLEE De MEDGHACEN : Nouvelles découvertes archéologiques«Les travaux de restauration du mausolée de Medghacen sont en bonne voie», a affirmé, hier, Azzedine Guerfi, président de l'association Les amis de Medghacen. L'intervention sur site a par contre révélé la fragilité de l'enceinte, ce qui nécessite une consolidation d'urgence. Cette nouvelle donne a fait dire au président de l'association qu'il s'agit d'un imprévu et qu'il serait prêt à collecter le budget nécessaire pour couvrir les frais.Sensible à la question, Mohamed Selmani, wali de Batna, serait également prêt pour la prise en charge de cet imprévu, a-t-il assuré dans un court entretien accordé à El Watan. Sinon, l'entame des travaux qui consistent à dresser l'état des lieux a déjà permis de nouvelles découvertes. D'abord une nouvelle galerie, des ossements (certainement d'un bébé) et des traces de charbon, ayant peut-être servi à la crémation. Les premiers sondages du site ont révélé l'existence de fragments de céramique dans un trou ayant servi de réceptacle à un pilier. Ces fragments datent de 540 à 530 avant J.-C., selon l'archéologue Ferroukhi, du bureau d'études Louis Berger, chargé des travaux.Ce même archéologue dira qu'il s'est retrouvé en face d'un monument qu'il estime «le plus mythique et le plus ancien du Bassin méditerranéen».
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Posté Le : 09/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Lounes Gribissa
Source : www.elwatan.com