Nouvelles de Batna

Eris, échec des négociations

Le mouvement de protestation qui paralyse l’entreprise de réalisation industrielle de Seriana (ERIS) depuis près d’un mois ne semble pas près de connaître son épilogue. Les négociations entamées en début de semaine entre les représentants des employés et la direction de l’usine ont vite fait de capoter, apprend-on auprès des travailleurs. Les représentants des protestataires se sont retirés des négociations au deuxième jour (lundi dernier), «suite au refus de cette administration de reconnaître la représentation des travailleurs, ainsi que l’établissement et la signature d’un procès-verbal de réunion», apprend-on encore. Les grévistes s’accrochent légitimement à la procédure espérant avoir une couverture à travers le P.-V. de réunion, considéré comme résumé des accords conclus et de garantie pour l’ensemble des travailleurs avant une hypothétique reprise de travail.
Pour rappel, environ 2 500 employés de l’entreprise de réalisation industrielle de Seriana (ERIS), cadres, agents de maîtrise et exécution, ont entamé le 13 mars dernier un mouvement de protestation qui a évolué jusqu’à se transformer en grève générale illimitée. Les travailleurs de cette entreprise appartenant à l’ANP, spécialisée dans la production des munitions de guerre, revendiquent une augmentation des salaires et la révision de leur statut, étant à ce jour considéré comme personnel civil non assimilé (PCNA).                                                                 

Protestation à Mechta El Hassi

Des dizaines de citoyens de mechta El Hassi, dans la commune de Oued El Ma, ont fermé, dans la matinée d’hier, le CW reliant leur commune à celles de Ksar Belezma, daïra de Merouana, et El Hassi Tamehrite, daïra de Aïn Djasser, avec des pneus brûlés et des pierres. Les protestataires ont demandé l’amélioration de leurs conditions de vie, avec notamment le raccordement au gaz naturel et la réalisation des structures au profit des jeunes, qui manquent de tout dans la région. Pour cela, ils proposent aux autorités locales d’étendre le plan d’occupation des sols (POS) de la commune de Oued El Ma à leur mechta.                                                                                              

Gare routière : Mise en demeure pour retard dans les travaux

La direction des transports est sur le point d’adresser une mise en demeure aux exploitants de la gare routière de la ville de Batna. Celle-ci, qui ne tardera pas à être publiée par voie de presse, selon Abderrahmane Boudebbouz, directeur de wilaya des transports, intervient en raison du retard accusé dans les travaux, prévus conformément au cahier des charges relatif au marché. Les exploitants, pour leur part, selon le même responsable, posent le préalable d’actualisation du marché. «Cette démarche nécessite l’intervention de la chambre nationale des marchés  (CNM), et nous ne sommes pas prêts à attendre au-delà des délais impartis à l’achèvement des travaux », explique le même responsable.                                    
Retrait de confiance au maire de Gosbat : Des jeunes contestent la décision

Suite à la décision prise par six membres de l’APC de Gosbat, daïra de Rass Layoun, de retirer leur confiance au P/APC, lors d’une réunion extraordinaire des membres de l’assemblée en présence d’un huissier de justice, des jeunes de la commune se sont élevés pour contester la décision. Ces derniers, représentés par l’association culturelle Guettiane, se sont dits étonnés par cette décision en ce moment précis où les mouvements de protestations populaires s’installent un peu partout à travers la wilaya de Batna. «Certain de ces élus ont oublié qu’ils avaient un rôle leader dans l’assemblée populaire communale depuis le début de leur mandat. Les signataires du communiqué de retrait de confiance savent très bien que le développement dans la commune de Gosbat n’a pas avancé d’un cran, ils n’ont rien fait pour changer le quotidien des citoyens, marqué par le chômage, les erreurs incalculables de l’état civil, la crise du logement rural et bien d’autres crises », lit-on sur une copie de la lettre adressée par l’association au wali. Ces jeunes rejettent ce changement de position. «Vous n’avez pas le droit de parler au nom de la légitimité populaire», ont-ils conclu dans la lettre susmentionnée.