Algérie

Nouvelles de Annaba



Un Ramadhan sans le lait en sachet Au grand dam des ménages aux bas revenus, une pénurie de lait en sachet persiste depuis une semaine sur les marchés de la ville de Annaba. L?absence de ce produit, dont la demande augmente sensiblement durant le mois de Ramadhan, est due, selon les informations recueillies sur place, à une panne survenue sur une des installations industrielles de l?unité Orelait de Annaba. On laisse entendre que la panne sera rétablie aujourd?hui, pour permettre à cette unité de reprendre la production de lait en sachet dans les meilleurs délais possibles. Orelait de Annaba réalise quelque 200 000 litres de lait pasteurisé par jour, lui permettant de couvrir les besoins du marché local. Depuis le début de la pénurie de lait en sachet, les wilayas de Annaba, Guelma, Skikda et El Tarf s?approvisionnent à partir des laiteries de Constantine, Batna et Sétif. Pharmacies en surnombre La commune de Annaba est très riche en officines. On en trouve à tous les coins de rue, ruelle, boulevard et même dans des coins insoupçonnés, où faire du commerce, dans n?importe quel domaine, relève de la faillite à court terme. Dans certains quartiers, il en existe deux à quelques dizaines de mètres l?une de l?autre. C?est à croire que toute la population annabie est malade, ou les 200 mètres de distance entre deux officines n?est qu?un subterfuge ou encore le numérus clausus n?est qu?un prétexte. Jeunes chomeurs face aux retraités travailleurs Les retraités sont très sollicités à Annaba par les opérateurs économiques privés. Avec la mise en application de la loi portant retraite anticipée ou proportionnelle, la masse des compétences forcée au chômage est importante. L?exemple des sidérurgistes est édifiant : initialement prévus à 1 200, les préposés à la retraite sont passés, de leur propre gré, à 1 500. Ils sont de différents degrés de compétence professionnelle. A leur sortie, ces retraités feront les beaux jours des commerçants et des entreprises privées. Les bénéfices sont multiples : exploiter ces compétences à des salaires dérisoires, sans autre indemnité et sans avoir à les déclarer à la CNAS, en sont quelques avantages. A Annaba, ils sont des milliers à travailler et à bénéficier d?un double salaire (CNR-employeur), alors qu?en parallèle, et en l?absence de toute perspective d?avenir, les jeunes diplômés ou sans diplôme, sont voués à l?oisiveté et ses corollaires, dont la délinquance.
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