Algérie

Nouvelles d'Oran


Vers la location du reste des locaux de l'agence foncièreLes 50 locaux commerciaux restant du centre commercial Les Arcades, à haï Bouaâmama, seront cédés en location. En effet, le dossier de ces locaux sera bientôt soumis à l'approbation du conseil d'administration de l'Agence foncière d'Oran, a-t-on appris, hier, auprès de son directeur. L'agence a organisé deux opérations de vente aux enchères, mais qui sont restées sans suite, ce qui explique le recours à l'autre formule qui est la location. Ce centre commercial a été construit dans les années 80 et dispose de 100 locaux, dont la moitié a été déjà vendue aux enchères.
Le reste des boutiques est toujours fermé, indique-t-on. La visite effectuée dernièrement par le wali d'Oran à haï Bouaâmama a permis de relancer le dossier, de sorte que les services concernés ont été instruits pour mettre en location ces locaux au profit des jeunes chômeurs de cette localité. Un soulagement pour la population, qui a toujours dénoncé le chômage et la non-prise en charge de ses doléances. F. A.
Un couple jugé pour adultère
Jugé et condamné en première instance à un an de prison ferme, un couple illégitime a comparu, hier, pour la deuxième fois devant la cour d'appel d'Oran.
Selon les faits, c'est l'épouse de l'homme mis en cause, le dénommé K.N., qui a déposé une plainte contre ce dernier, l'accusant de vivre maritalement avec une seconde femme dans leur maison familiale, sans qu'aucun acte de mariage les lie. Arrêté, ce mis en cause et sa concubine, H.F., nieront les accusations portées contre eux. K.N. expliquera qu'il a contracté avec H.F. un mariage religieux. A la barre, le prévenu et sa concubine insisteront sur le fait qu'ils n'ont commis aucun délit.
La femme déclarera que K.N. est venu la demander en mariage au domicile de ses parents dans la localité de Sid El Abdelli, «une localité de Tlemcen, où nous avons célébré notre mariage religieux». Mais le président l'apostropha : «Ce n'est pas ce que vous avez déclaré à la première audience devant les enquêteurs». Dans son réquisitoire, le procureur demandera une aggravation de la peine. Les mis en cause ont comparu sans défense. S. M.
Le jeune réalisateur Fethi Belmokhtar invité par le C.D.E.S.
Le cinéaste, Fethi Belmokhtar, la trentaine bien entamée, natif d'Oran, a présenté, lundi après-midi au C.D.E.S Ibn Khaldoun, son premier film documentaire dédié à la ville d'Oran. Un court métrage d'une dizaine de minutes intitulé Collision, qui a fait voyager les spectateurs à travers la ville d'Oran par le biais d'une visite guidée mettant en relief certains vestiges et sites patrimoniaux.
Lors du débat qui s'en est suivi, le réalisateur a indiqué vouloir, par ce travail, interpeller les autorités locales, ainsi que les habitants sur la situation réelle que traverse Oran qui, au vu de tous, est rongée quotidiennement par les détritus, les matériaux de construction laissés sur les trottoirs, l'abandon de certains sites historiques, sans oublier l'atteinte à l'environnement et au cadre de vie. Après la projection, un invité a indiqué que l'impression qui se dégage est que «l'Oranais n'aime pas sa ville, il ne protège pas son environnement et ne veille pas à son cadre de vie». Ce film documentaire est constitué de 120 plans, avec des portraits de personnalités, artistes et hommes de lettres qui ont été assassinés lors de la décennie noire, comme le dramaturge Abdelkader Alloula, ou le chanteur Hasni Chakroune.
Selon le cinéaste, «ce travail n'est nullement une ?uvre cinématographique, mais un travail de recherche de mémoire pour attirer l'attention du grand public et surtout des décideurs, qui brillent par leur absence devant la destruction, le détournement ou la disparition de certains vestiges». Ce documentaire a été présenté en octobre et novembre deniers à des festivals en France et en Allemagne. Il a eu un écho et une audience auprès des cinéphiles.
Fethi Belmokhtar a en chantier un deuxième court métrage toujours sur la ville d'Oran, et pour sa concrétisation, il lance un appel pour une aide financière. T. K.
Découverte d'un corps carbonisé
Avant-hier à 16 h, selon un communiqué de la Protection civile, un homme âgé 42 ans atteint de troubles mentaux a aspergé son corps d'essence et y a mis le feu.
Le drame s'est produit dans la villa n° 7 située aux Castors. Les pompiers ont découvert, dans le domicile familial, un corps entièrement carbonisé qu'ils ont acheminé vers la morgue de l'EHU du 1er Novembre. H. S.
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