Algérie

Nouvelles d?Oran



Kouchet El Djir : Le calvaire au quotidien Depuis deux mois, les habitants de Kouchet El Djir « Toro », à l?ouest d?Oran, vivent le calvaire et se trouvent quotidiennement confrontés à la poussière, aux détritus et à l?insécurité, sur la principale chaussée de ce quartier populaire. Cette dernière, qui a été décapée depuis le début de l?année, est devenue actuellement une piste totalement détériorée. Selon certains citoyens, les travaux de décapage ont été entamés il y a plus de deux mois, mais les concernés les ont arrêtés, laissant l?axe totalement délabré. Signalons que ce quartier, qui compte une population importante, se trouve à proximité d?une route principale dont les travaux de réhabilitation et de bitumage sont en cours. Ils compte également trois établissements scolaires et enregistre des mouvements et activités commerciales continus. Devant ce constat, les habitants lancent un appel aux autorités concernées afin de raffermir et de recouvrir cette chaussée qui, dans la situation actuelle, soulève des poussières qui peuvent entraîner chez les personnes sensibles des allergies et des difficultés respiratoires. Les résidents font également face à des agressions perpétuelles par des individus qui ne résident pas dans le quartier et profitent du manque d?éclage public, notamment le soir, à la tombée de la nuit. Sidi Hamadi : Le geste d?une cityonne qui honore Cela n?est pas tombé dans une oreille de sourde. Et comme le hasard fait bien les choses, Mme Benaïda n?est pas restée insensible aux appels lancés par les habitants du petit hameau déshérité de Sidi Hammadi. Cette modeste commerçante a saisi au vol les cris désespérés de ces malheureux pour qui la vie dans cette partie de la corniche est synonyme de paupérisation extrême. Il y a un mois, nous évoquions dans les colonnes d?El Watan les turpitudes de la population démunie de Sidi Hamadi. Cet état de fait a consterné Mme Benaïda, laquelle a promis de venir en aide à Sidi Hamadi. Loin des cercles de décisions officiels et des imperceptibles impolitesses des salons feutrés, Mme Benaïda a déjà entamé les premiers contacts avec la population de Sidi Hamadi. « Ce n?est pas une campagne électoraliste pour me faire un nom ou pour m?enrichir. Je suis bien pourvu pour cela », dit-elle, tranquillement. Son abnégation et son amour pour les petites gens lui ont valu le surnom de la « dame bulldozer », tant son travail de proximité est efficace et porte ses fruits. Dans l?immédiat, Mme Benaïda envisage d?injecter de « modestes sommes d?argent » pour assurer le minimum de services sociaux aux profit des habitants de Sidi Hamadi. « C?est pour désenclaver le village, en attendant d?autres choses », souligne Mme Benaïda, elle même originaire de la localité côtière d?El Ançor. La Polyclinique de Aïn El Bia ouvre ses services Réceptionnée depuis octobre, la nouvelle polyclinique de Aïn El Bia ouvrira ses services au cours de ce mois, apprend-on. « Cette nouvelle infrastructure sanitaire a été inaugurée en février pour couvrir convenablement les besoins d?une population estimée à plus de 40 000 âmes, notamment en ce qui concerne la santé scolaire », dira un médecin.


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