Algérie

Nouvelles d'Oran



Le directeur régional de l'OAIC sous contrôle judiciaireLe directeur régional de l'office national de l'approvisionnement des céréales, OAIC d'Oran, et le président de l'union des coopératives agricoles ainsi que trois inspecteurs de la direction des contrôles des prix, DCP d'Oran, ont été présentés, jeudi, devant le magistrat instructeur près le tribunal de la cité Djamel, qui les a placés sous contrôle judiciaire à l'issue de leur audition. Le juge d'instruction a également entendu 15 témoins dans cette affaire qui vient d'éclabousser une entreprise étatique considérée comme l'un des poumons de l'économie nationale. Une source proche du dossier indique qu'il s'agit de l'importation de France, au cours du mois d'octobre dernier, d'une quantité estimée à plus de 25 000 tonnes de céréales avariées, qui a été réceptionnée au niveau du port d'Oran. Ce marché a coûté la bagatelle de 10 millions de dollars. Cette céréale a été distribuée aux unités de l'OAIC des villes de Tlemcen, Ghazaouet et Mostaganem. Une substance cancérigène présentant des risques mortels a été relevée par les résultats des analyses effectuées sur les échantillons par les laboratoires de contrôle de la qualité des produits d'Oran. Les enquêteurs de la gendarmerie n'ont pu récupérer que 10 000 tonnes de ces céréales avariées sur la totalité globale importée, précise la même source.Une enfant mortellement atteinte par une balle : Un ex-policier condamné à un an d'emprisonnementAu terme des délibérations ayant duré une semaine, un ex-policier, qui était affecté à la police des frontières, PAF, de l'aéroport d'Es Sénia, a été condamné, jeudi, par le tribunal correctionnel de la cité Djamel, à une peine d'une année de prison ferme assortie d'une amende d'un million de centimes. L'ex-pafiste devra également s'acquitter, à titre de dédommagements, de 100 millions de centimes auprès de la partie civile. Le représentant du ministère public a requis deux ans de prison ferme. Rappelons que ce prévenu a comparu sous le principal chef d'accusation d'homicide involontaire. Les faits remontent à deux mois auparavant et ont eu pour cadre la cité des 350 logements du quartier Maraval. Lors de la célébration d'un mariage, le mis en cause a usé de son arme de service. La balle a ricoché sur le balcon de ladite cité avant d'atteindre mortellement une enfant âgée d'à peine 14 mois. L'ex-policier a été confondu par la séquence vidéo filmée par un caméraman.Prévention contre la grippe porcine : Les masques posent problèmeDepuis quelques jours, les élèves sont sommés de porter le masque comme mesure de prévention contre la propagation de la grippe porcine A/H1N1 dans certains établissements scolaires. Cette mesure est devenue problématique pour certains chefs de familles nécessiteuses qui n'ont pas les moyens pour assumer cette charge. « J'ai quatre enfants scolarisés, je dois leur acheter les masques à raison de 20 DA l'un et ce masque doit être changé tous les deux ou trois jours. Avec mon maigre salaire du filet social, je ne pourrais assumer une telle dépense », soutient une mère de famille rencontrée à la porte d'une école de la commune d'Es-Senia. Un autre parent d'élève dira : « il y a les masques à 100 DA, il paraît que ce sont ceux-là les plus efficaces pour protéger les enfants du virus A/H1N1. Mais lorsqu'on a plusieurs enfants scolarisés, on se contente seulement de celui à 20 DA ». D'autres parents d'élèves rencontrés à Oran aux portes d'un CEM diront à ce propos : « On a entendu dire que c'est l'Etat qui prend en charge les moyens de prévention contre la grippe porcine. Les pharmacies se sont enrichies ces derniers temps. Dans certaines officines, le stock des masques a été complètement consommé ». Un père de famille lancera ironiquement : « Dans peu de temps, ces masques seront vendus au marché noir et à des prix exorbitants ». Les parents d'élèves que nous avons rencontrés à Oran ont lancé un appel à la direction de la santé et celle de l'éducation pour fournir les élèves en masques.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)